Sur le départ, ils n'ont pas trouvé preneur (2/3)

Michel Bastos (BRE/28 ans/Olympique Lyonnais)

Le mercato estival n’avait pas encore ouvert ses portes que son départ semblait garanti. Dans le viseur d’une Juventus Turin en quête de renouveau, Michel Bastos était attiré par le projet piémontais, lui qui était supporter de la Juve dans sa jeunesse. L’OL, en pleine réduction de la masse salariale, ne voyait pas d’un mauvais œil cet intérêt, bien au contraire. Mais voilà, le club italien n’est jamais parvenu à se mettre d’accord avec Lyon, qui souhaitait récupérer au moins 18 M€ dans l’affaire. Au fil des jours, l’intérêt de la Juve s’est réduit et c’est finalement Elia qui a été recruté dans les dernières heures du mercato, laissant Bastos dans une situation assez inconfortable vis-à-vis du public lyonnais, qu’il a su depuis reconquérir.

Nolan Roux (FRA/23 ans/Brest)

Au début, tout ressemblait à une histoire classique : le meilleur joueur d’une petite équipe est courtisé par de plus gros clubs qui se heurtent à la fermeté des dirigeants. Mais d’un coup, l’affaire Nolan Roux a pris une autre ampleur lorsque le joueur a fait part à son président de son désir de quitter Brest. Schalke 04 était alors le courtisan le plus intéressé. Mais en allant au clash avec son club, Roux a déçu la formation allemande.« Nous n’avons rien à voir avec toutes ses actions dont nous refusons de nous y identifier. Le joueur se doit de respecter son club et son contrat », avait ainsi réagi le manager Horst Heldt. Du coup, malgré son désir de départ, Nolan Roux a dû se rendre à l’évidence, son comportement ayant refroidi les ardeurs du club de la Ruhr.

Moussa Sissoko (FRA/22 ans/Toulouse)

« Ce serait bien pour moi d’évoluer dans un plus grand club même si Toulouse évolue constamment au fil des années ». Dès le début du mercato, Moussa Sissoko avait annoncé la couleur. Il n’attendait qu’une chose, qu’un club passe à l’action pour sauter dans le train et filer vers des horizons plus prestigieux. Mais voilà, à l’image de Toulouse l’année dernière, Sissoko n’a pas réalisé une grande saison. Cela n’avait malheureusement pas influé sur le prix réclamé par Olivier Sadran, l’intransigeant président du TFC. Au tarif fixé, aucun club n’est allé au-delà du simple intérêt et Moussa Sissoko a dû se résoudre à rester dans la Ville Rose. Avec l’objectif de réussir l’exercice 2011-2012 pour définitivement séduire ses nombreux courtisans.

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