Equipe de France : comment arrêter le danger Lionel Messi ?

France Lionel Andrés Messi Cuccittini @Maxppp

Samedi, l'équipe de France va défier l'Argentine de Lionel Messi en huitième de finale de la Coupe du Monde. Un match XXL pour lequel les Bleus devront avoir un œil partout et surtout sur la Pulga.

Première de son groupe, la France va passer un véritable test samedi prochain à Kazan, dès les huitièmes de finale. Car si elle est loin d'avoir impressionné depuis le début du Mondial, l'Argentine et sa star Lionel Messi seront bel et bien un obstacle de choix à passer. Un adversaire de taille que les Tricolores n'ont jamais battu en Coupe du Monde (2 défaites en 1930 et 1978) dont le principal atout est Messi. Une Pulga capable de monopoliser l'attention de toute une équipe même si le collectif albiceleste est loin d'être une terreur en Russie. Se qualifier face aux hommes de Jorge Sampaoli équivaut donc en grande partie à stopper le danger Messi. Mais comment faire ? «Il faut bien défendre, défendre compact, avoir les lignes serrées et malgré tout, il est capable de tout. On le sait, on est prévenus, il y en a beaucoup dans le groupe qui le connaissent et qui jouent avec lui ou qui ont joué contre lui à plusieurs reprises. On sait ce qui nous attend samedi mais on a les armes pour bien défendre et leur faire mal aussi», a déclaré Steve Mandanda en conférence de presse. Conscients du danger qui les attend et de l'effort défensif conséquent à fournir, les Français pourront peut-être s'appuyer justement sur l'expérience de trois hommes pour tenter d'éteindre le numéro 10 argentin.

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«C'est très compliqué de l'arrêter»

Le premier c'est bien évidemment Samuel Umtiti, coéquipier de Messi au FC Barcelone. «C’est vrai que je le côtoie tous les jours. C’est très compliqué de l’arrêter. Même si je le côtoie H24, il a des qualités hors normes. Après on va essayer de l’arrêter comme on peut. Mais il n’y a pas que Leo Messi en Argentine. Il y a toute une attaque qui est performante. (...) J’ai l’impression qu’il ne vit pas le football comme nous. Dans ses choix, dans sa vision du jeu, dans les buts qu’il marque, il ne s’en lasse jamais. Il a ça en lui. C’est quelqu’un qui n’aime pas perdre, il veut toujours gagner, gagner des titres. Je ne m’attendais pas à voir ça, car c’est un joueur qui a tout gagné. Les contrôles de balle, je trouve ça impressionnant. Il a une touche technique qu’aucun autre joueur n’a. Il ne va pas faire de passement de jambes, mais sur un contrôle il va éliminer un joueur. (...) Je pense que ça sert quand même à quelque chose de bien le connaître. Mais honnêtement même si on le connaît bien, j’ai pu le côtoyer deux ans, c'était compliqué pour moi des fois à l'entraînement», a-t-il déclaré en conférence de presse.

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Ensuite, il y a Presnel Kimpembe. Absent lors de la remontada, le jeune titi du Paris Saint-Germain avait bluffé tout son monde lors de son premier match de Ligue des Champions lorsqu'il avait parfaitement muselé l'Argentin lors du 4-0 historique infligé aux Blaugranas au Parc des Princes. Et pour l'intéressé, voici comment il faudra répondre face à la menace sud-américaine. «Rien de spécial c'était un match très important, c'est la concentration et l'application qui ont fait la différence face à Messi. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un sur cette terre capable de trouver un moyen de stopper Messi individuellement. La réponse sera collective.»

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Surveiller Messi, mais pas que...

Enfin, Lucas Hernandez a, comme Umtiti, l'habitude de voir Messi sur les pelouses de Liga. Et si son Atlético de Madrid n'a pas toujours été verni lorsqu'il a dû se mesurer à l'Argentin, le latéral gauche tricolore a rappelé que Messi ne faisait pas tout dans cette équipe. «J'essaierai de donner le maximum et qu'il ne passe pas. Après, c'est le meilleur joueur du monde, on va essayer de faire avec. Mais on a vu que même avec le meilleur joueur du monde, l'Argentine a eu du mal. Il faudra bien défendre sur Messi car on connaît les faiblesses de l'Argentine». Des carences évoquées qui concernent surtout un secteur défensif emmené par le vieillissant Javier Mascherano peu en vue.

La France aura donc la place pour planter quelques banderilles assassines, mais il va falloir que nos Bleus se montrent très efficaces. Car si le danger Messi s'annonce compliqué à gérer, Mandanda a tenu à rappeler que les doubles champions du monde possèdent également d'autres armes capables de se réveiller au pire moment. «C’est normal d'en parler parce que ça fait partie des meilleurs joueurs du monde des meilleurs de cette sélection mais ce n'est pas le seul. Offensivement, ils en ont beaucoup aussi (des joueurs séduisants, dangereux, Ndlr). C'est le joueur le plus important mais il y en a d’autres à coté qui sont capables de nous faire mal.» Bref, la France va avoir du travail !

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