Barça : le très discret Pinto répond à ses détracteurs

Par Alexis Pereira
3 min.
Barcelone @Maxppp

Pinto, gardien du FC Barcelone ce mercredi soir face au Real Madrid en finale de Coupe du Roi, sera particulièrement surveillé. Pas de quoi inquiéter ce portier méconnu.

Il sera l'un des acteurs les plus observés de la finale de Coupe du Roi de ce mercredi soir entre le FC Barcelone et le Real Madrid, au Stade Mestalla, à Valence. José Manuel Pinto (38 ans), habitué à défendre les buts blaugrana dans cette compétition, aura à cœur de briller dans un match qu'il veut gagner. «Ce sera difficile parce que le Real est une très bonne équipe. Nous avons des blessés de chaque côté, mais nous restons tous deux compétitifs, fidèles à nos styles. Je crois que c'est un match à savourer. (...) Une finale est un match particulier, il faut en profiter. Je veux gagner, c'est la seule façon de profiter de ce moment unique», a-t-il lancé, dans les colonnes du quotidien espagnol El Pais.

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Pour autant, il ne se met aucune pression. «Je ne fais pas attention à ce que pensent les autres. Personne n'est mieux placé que moi pour savoir si j'aurais pu faire mieux ou plus sur tel ou tel match. Au final, les opinions, c'est comme les culs, tout le monde en a un, non ?», a-t-il lâché, expliquant sa trajectoire depuis son arrivée en Catalogne, en 2009. Non, je ne rêvais pas d'être gardien du Barça. Je rêvais d'être gardien et de jouer dans la meilleure équipe possible. au final, j'ai fini par débarquer dans le meilleur Barça de l'histoire, une des meilleures équipes du monde. J'ai réussi. Ici, j'ai appris à jouer avec les pieds. C'est un concept différent de celui de simple gardien, a-t-il confié avant de poursuivre.

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«J'ai appris ça, à me servir plus de mes pieds sans oublier mes mains. Au Barça, tu n'as pas beaucoup de travail dans les buts. Tu dois réussir deux ou trois interventions pas match. C'est très usant mentalement. Des face-à-face, tu en négocies dans toutes les équipes, mais au Barça, plus encore», a indiqué celui qui se sert de «la méditation» pour tenir le rythme. En fin de contrat en juin, il joue gros sur la fin de saison, d'autant qu'il est en première ligne depuis la grave blessure au genou de l'habituel titulaire Victor Valdés. Mais là encore, il reste détaché. «J'ai parlé avec Zubizarreta (le directeur sportif). Les choses qui doivent arriver, arrivent, mais ce n'est pas le moment de parler de ça et ce n'est pas à moi de le faire», a-t-il glissé, évoquant le statut particulier qu'impliquerait son amitié avec la star de l'équipe, Lionel Messi.

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«Comme je l'ai déjà dit, ce que les gens pensent, je m'en fous. C'est une fierté que Leo soit devenu mon ami. Les gens ne le connaissent pas comme personne, mais comme joueur. On en oublie la personne. C'est quelqu'un qui fait tellement attention aux autres que vous ne le croiriez pas si vous le voyiez. Il est très tranquille, très positif. Il vaut vraiment la peine d'être connu, au-delà du football», a-t-il conclu. Les deux amis tenteront de remporter une finale de plus ensemble. La dernière ? Seul l'avenir le dira. Mais pour José Manuel Pinto, l'essentiel est ailleurs...

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