Real Madrid : l'épineuse prolongation de contrat de Cristiano Ronaldo...

Décidément entre nos amis footballeurs et les taux d'imposition, c'est un peu « je t'aime moi non plus ». Demandez à Zlatan Ibrahimovic ce qu'il en pense, lui qui hésite à s'engager en faveur du Paris Saint-Germain notamment du fait de l'arrivée de la taxe Hollande, proposant d’augmenter l’imposition à hauteur de 75% de toute partie excédant 1 M€ annuels. Une promesse de campagne qui devrait voir le jour sous peu, et qui freine les ardeurs de l'international suédois, espérant que le club de la capitale prenne directement en charge ses impôts. Mais il n'y a pas qu'en France que football et taxation ne font pas bon ménage.

En effet, en Espagne aussi, certains joueurs commencent sérieusement à grincer des dents. De l'autre côté des Pyrénées, la Loi Beckham offre aux étrangers touchant plus de 300 000 € par an un taux d’imposition de 24% au lieu de 43% pendant cinq ans. Mais une fois ce laps de temps écoulé, il faut donc mettre la main à la poche. Une taxe qui pourrait même être encore plus élevée, le gouvernement envisageant de relever cette part à 52%. Un pourcentage conséquent, qui pousse donc certains joueurs à assurer leurs arrières en réclament de juteuses prolongations de contrat.

Et c'est au tour de Cristiano Ronaldo de taper à la porte de sa direction. Arrivé au Real Madrid il y a de cela maintenant trois saisons, le Portugais a encore un peu de marge avant de voir ce taux s'appliquer. Mais pas de temps à perdre pour le Merengue, qui veut d'ores et déjà être revalorisé. Ainsi, comme le révèle Mundo Deportivo, l'international lusitanien sous contrat jusqu'en 2015 réclame une prolongation d'une saison et un salaire annuel net de 15M€, lui qui ne perçoit pour l'heure « que » 12 M€. Conscient de faire la pluie et le beau au sein de la Casa Blanca, le serial buteur compte bien en profiter comme il se doit. Seul hic, pour recevoir ces quelques 15 M€, les Madrilènes devront de leur côté débourser au total 23 M€. Un montant invraisemblable, qui aurait de quoi refroidir les champions d'Espagne. Mais comme le veut l'adage : quand on aime on ne compte pas...