Le mercato monégasque, le fair-play financier, le PSG : le Prince Albert dit tout !

Après un début de saison des plus mitigés en Ligue 1, l'AS Monaco a peu à peu repris quelques couleurs, avant de rechuter à domicile en concédant le match nul face au Stade de Reims ce vendredi (1-1). Septième à cinq points du podium, le club du Rocher n'est pas là où le Prince Albert II de Monaco, co-propriétaire du club à hauteur de 33,3%, l'espérait il y a encore peu, comme il a l'a expliqué sur Canal+ : «Je crois que ce qui a été décevant au début ça a été le manque d’homogénéité du groupe. On a eu du mal à trouver les bons réglages. La bonne entame en Ligue des Champions a re-dynamisé le groupe et j’espère que l’on va faire une belle saison», a-t-il encouragé ses troupes.

Pourtant, le chef d’État monégasque n'est pas dupe et laisse entendre qu'il a toujours son mot à dire dans les coulisses du Stade Louis II : «Je vois régulièrement les dirigeants. Je suis tenu au courant des moindres évolutions et des décisions à prendre. Il y a une concertation», confie-t-il ainsi, avant d'exprimer sa confiance dans le groupe actuel, même s'il n'est pas vraiment conforme aux attentes de pré-saison : «Beaucoup attendaient d’autres joueurs mais il faut faire confiance à ces joueurs. Je peux comprendre la frustration des supporters mais avec de moins grands noms, on peut faire des résultats», clame-t-il, confiant.

Surtout qu'avec des moyens supérieurs, le Paris Saint-Germain ne brille pas autant qu'escompté selon lui : «Paris a surpris tout le monde, avec des débuts hésitants et un peu difficiles. On commence à voir le début d’une évolution donc c’est positif. [...] Le PSG est intouchable en termes de finances et de marketing. Mais je pense que l’on peut rivaliser sportivement avec cette équipe», souligne le souverain. Avant de conclure sur un sujet sensible qui concerne les deux formations, le fair-play financier et ses modalités d'application : «L’ASM a certains arguments à faire valoir. On n’a pas un bassin de population très étendu et donc pas les mêmes affluences qu’ailleurs.» Référence aux recettes de billetterie, sur lesquelles compte s'appuyer le club de la capitale pour continuer à dépenser. Et donc creuser l'écart avec la concurrence, Monaco en tête.