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Ajaccio : Ochoa entretient l’incertitude

Interrogé par L’Equipe, Memo Ochoa, gardien de l’AC Ajaccio et auteur d’un remarquable début de saison, s’est dit incertain quant à son avenir en Corse.

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Ajaccio Francisco Guillermo Ochoa Magaña Maxppp

La semaine passée au Parc des Princes, Memo Ochoa a fait très fort. Le portier mexicain de l’ACA a été l’auteur d’un match formidable face au PSG, durant lequel il aura multiplié les arrêts de classe pour permettre aux siens d’arracher le point du nul (1-1). Un superbe départ pour le portier, qui ne fait que soulever de nouvelles interrogations. En effet, s’il va sans dire que son arrivée en Corse à l’été 2011 avait suscité la surprise, elle est encore plus prononcée deux ans plus tard, alors que le gardien garde toujours les cages de l’ACA. Nul doute que Memo pourrait aspirer à mieux. Il en semble d’ailleurs conscient, comme on peut le remarquer à la lecture de son interview accordée à L’Equipe.

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« Je savais que les clubs en Europe ne changent pas souvent de gardiens. Je savais donc que je pourrais rester à Ajaccio deux, trois ans. J’ai pu m’améliorer, apprendre la langue. Pour moi, Ajaccio a été un pas important. Mon objectif reste le même : jouer dans une grande équipe pour disputer la Ligue des Champions et gagner des trophées. » L’international mexicain n’a d’ailleurs pas caché qu’un « club a fait une offre » durant ce mercato. Cependant, il explique qu’il y a « des choses à prendre en compte. Cela vaut-il le coup pour moi de partir de France et de perdre le bénéfice de mes années ici qui me permettront d’avoir un passeport français au bout de quatre ans pour ne plus occuper une place d’extra-communautaire ? Si c’est pour rejoindre une grande équipe, oui. Mais elles ont un nombre de places d’extra-communautaires limité… »

Préoccupé par ces détails bureaucratiques, Ochoa est semble-t-il tiraillé. D'une part, il ne serait pas contre le fait de passer deux nouvelles saisons en Corse, lui qui est en fin de contrat dans un an : « Ici, je gagne du temps pour mon passeport. Quand je l’aurai, et avec ce que je montre dans le but, ce sera plus facile. » Mais d'un autre côté donc, si un grand club se manifeste, il pourrait bien changer d’avis. Et ce, même avant le 2 septembre, date de clôture du mercato. « Je ne sais pas si je serai encore là. Si j’ai une bonne proposition, ça sera difficile de la refuser. Tout peut arriver. » Le président Alain Orsoni, qui avait déclaré il y a peu que son portier ne partirait pas, peut croiser les doigts pour qu’aucune offre juteuse ne lui parvienne d’ici là.

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