Transferts Ligue 1

Nice : le coup de gueule de Dario Cvitanich

L’attaquant argentin de Nice reproche à ses dirigeants de ne pas respecter les promesses faites en janvier dernier.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
OGC Nice Darío Cvitanich @Maxppp

Qui connaissait Dario Cvitanich avant son arrivée en France ? Le pari tenté par l’OGC Nice a rapporté gros. 19 buts pour être précis et une 4e place en Ligue 1 qui le qualifie pour la Ligue Europa. Recruté pour 400 000 euros, l’Argentin de 29 ans a signé l’été dernier un contrat le liant jusqu’en 2015. Mais qui dit saison pleine dit souvent prolongation et revalorisation de contrat. Chose que Nice lui aurait promise et qui est aujourd’hui au cœur des problèmes. Interrogé par L’Équipe, l’attaquant a fait part de ses doutes et de son incompréhension avec le comportement des dirigeants niçois.

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« Je voudrais continuer de la même manière. J’attends encore que les dirigeants du club m’appellent. Ils m’ont promis pas mal de choses en janvier et ne se sont pas forcément bien comportés avec moi. J’ai toujours agi de façon respectueuse avec le club. Pour être honnête, je ne sais pas ce qui va se passer. Je suis en Argentine et je réfléchis à ce que je vais faire. Je suis loin et j’attends toujours ce coup de fil de Nice. La situation me dérange et je ne suis pas tranquille. J’aimerais commencer la pré-saison en toute sérénité », explique-t-il, avant de livrer une charge à l’encontre de la direction azuréenne.

« Parfois, le discours en interne n’est pas le même que celui que peut faire le club publiquement. C’est arrivé à d’autres joueurs, comme Renato (Civelli). Pour moi, c’est noir ou blanc. Quand l’autre partie n’assume pas ses promesses, c’est difficile de ne pas s’énerver. J’ai toujours dit que je me sentais très bien à Nice. Je me suis toujours concentré sur le jeu, même ces six derniers mois. J’ai fait un bon Championnat, on dirait qu’ils l’ont déjà oublié… » Entre un joueur désireux de capitaliser sa bonne saison et un club qui ne s’affole pas au regard des deux ans de contrat qui reste à l’Argentin, la tension monte. Le président Jean-Pierre Rivière ne donne pas l’impression de vouloir céder aux exigences de son joueur. « C’est à nous de décider, il est sous contrat et il se peut très bien qu’il l’honore », a-t-il déclaré. Pas sûr que l’accueil soit chaleureux à la reprise de l’entraînement.

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