Arsenal : Mesut Özil dans la tourmente…

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Arsenal FC Mesut Özil @Maxppp

Après un excellent départ avec Arsenal, club qu’il a rallié en fin d’été dernier, Mesut Özil est à la peine depuis quelques semaines. Apogée de cette méforme, sa performance fantomatique et catastrophique face au Bayern…

Dire que Mesut Özil n’a pas bien démarré son année 2014 est un euphémisme. Ne pesant plus autant sur le jeu de son équipe, le meneur de jeu allemand, recrue la plus coûteuse de l’histoire d’Arsenal, ne s’est montré décisif qu’en deux occasions depuis le début de l’année civile, en distillant deux passes décisives à l’occasion d’un nul des Gunners à Southampton en championnat (2-2) et d’une démonstration en FA Cup face au modeste Coventry (4-0). Insuffisant, c’est rien de le dire. Et ça l’est d’autant plus au lendemain de la défaite des siens à l’Emirates, dans le premier round des huitièmes de Ligue des Champions face au tenant du titre le Bayern (0-2). Amené à être l’un des éléments déterminants des Gunners sur cette première confrontation, Özil a failli à sa tâche. Et n’a pas fait dans la demi-mesure dans l’échec.

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Fantomatique une grande partie du match, interpellé par Mathieu Flamini pour son manque d’entrain et d’efforts, l’ancien Madrilène a surtout raté le pénalty qu’il avait lui-même provoqué en tout début de partie. Une course d’élan hésitante, une frappe molle plein centre, que son compatriote Neuer n’a eu aucun mal à boxer. Les supporters du club londonien auront de quoi pester, et ressasseront longtemps ce fait de jeu : avec cette éventuelle ouverture du score, Arsenal aurait sans nul doute vécu un tout autre match. « Ça peut arriver à tout le monde de rater des penalties. Et on pouvait voir que cinq à dix minutes après il secouait toujours la tête... Özil était affecté. Il voulait trop bien faire. Ça arrive, on ne peut pas lui reprocher quoi que ce soit. La confiance des joueurs nous préoccupe toujours car c'est le carburant de l'équipe », témoignera coach Arsène Wenger au sortir de la rencontre, avec le désir affiché de ne pas accabler sa star. Mais si le manager s’y refuse, c’est la presse et les observateurs qui s’en chargent aujourd’hui.

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On retiendra notamment l’intervention de la légende allemande Michael Ballack face aux caméras de Sky Sports. « Il a l'air perdu dans cette équipe. Il est arrivé ici en ayant confiance en ses qualités. Il a bien joué les premiers matches. Mais il semble ne pas avoir été accepté dans l'équipe. » Y-aurait-il un malaise Özil dans le vestiaire des Gunners ? La question peut être posée, après l’altercation durant la rencontre entre Flamini et l’Allemand, lequel avait déjà été secoué par son acolyte Mertesacker en décembre, à l’occasion d’une rencontre face à Manchester City. Quoi qu’il en soit, Mesut Özil a perdu la confiance qui l’accompagnait à son arrivée en Angleterre. Une grande partie des médias, presqu’inconsciemment, évoque en même temps que cette méforme le prix d’achat de l’Allemand, arraché au Real Madrid contre 51 M€. De là à remettre en cause le talent ou l’investissement consenti pour la star, il n’y avait qu’un pas, que plusieurs médias ont d’ores et déjà décidé de franchir.

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