Arsenal : Abou Diaby enfin de retour à 100 % ?

Le 11 mai dernier, Abou Diaby (28 ans) revenait sur les pelouses de Premier League en disputant 17 minutes face à Norwich. Un moment émouvant pour le milieu international tricolore qui n’a plus disputé le moindre match avec les Gunners depuis le mois de mars 2013. Pas épargné par les blessures, Diaby ne voulait pas crier victoire trop vite, ce dernier sachant mieux que quiconque que son physique peut l’abandonner à tout moment.

Mais en dépit d’un début de préparation intensif, l’ancien Auxerrois est toujours là et a même participé à 45 minutes samedi face à la modeste formation de D5 anglaise Boreham Wood (2-0). Interrogé sur le site officiel du club anglais, Diaby ne pouvait cacher sa satisfaction d’avoir pu évoluer si longtemps sans aucune douleur. « Je n’avais pas joué pendant 45 minutes depuis plus d’un an donc j’étais très content d’être de retour pour un match "normal". J’espère que je vais pouvoir continuer comme ça. Mon genou est parfait, il va très bien. La présaison se passe très bien jusqu’ici, on a encore trois semaines et j’espère au moins faire 90% de la préparation. Ce serait déjà un succès pour moi. »

Conscient de la fragilité de son joueur, Arsène Wenger veut multiplier les alternatives au milieu de terrain français, mais ne se privera pas d’un talent tel que celui d’Abou Diaby. Le technicien alsacien sait pertinemment qu’un Abou Diaby à 100 % est un élément indispensable de son onze. De quoi apporter de la concurrence chez les Gunners en espérant toutefois que les vilaines blessures laisseront de côté l’un des joueurs les plus doués de sa génération. Prochain test pour le milieu d’Arsenal face aux New-York Red Bulls d’une vieille connaissance d’Arsenal, un certain Thierry Henry. De quoi surmotiver Abou Diaby. « C’est toujours bon de se rendre à New York pour jouer contre une bonne équipe et un vieil ami », explique-t-il. Avant d’ajouter : « C’est très excitant. C’est toujours bon de jouer contre une légende et nous attendons ce match avec impatience. » Il n’est pas le seul.