Brésil : Daniel Alves tacle ses coéquipiers !

Par Rodolphe Koller
2 min.
Brésil Daniel Alves da Silva @Maxppp

Daniel Alves n'a pas vraiment aimé voir son Brésil mener 2-0 à la demi-heure de jeu avant de concéder finalement le nul (2-2) face à l'Uruguay dans la nuit de vendredi à samedi lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018

La sélection brésilienne souffre de profondes blessures. L'idée d'accueillir et de remporter le Mondial 2014 a littéralement enflammé le pays, avant de finir par le consumer en demi-finale lorsque l'Allemagne a fait tourner le rêve au cauchemar lors d'une rencontre historique dénouée de toute pitié (7-1). S'en suivra un psychodrame allant de l'éviction de Luiz Felipe Scolari à la mise à l'écart d'éléments tels que Thiago Silva, même si Dunga semble ouvert à un assouplissement de sa position dans les mois à venir.

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Et alors que toute une nation attend de sa Seleção un rebond, un renouveau, une renaissance, celle-ci tarde à arriver. La dernière Copa América voyait la formation Auriverde sortie au stade des quarts de finale par le Paraguay, tandis que la campagne d'éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018 reste mitigée. Cette nuit, le Brésil avait l'opportunité de prendre la deuxième place de la zone Amérique du Sud à l'occasion de la réception de l'Uruguay à Recife. Sauf qu'après avoir mené 2-0 dans la première demi-heure grâce à des réalisations signés Douglas Costa (1ère) et Renato Augusto (26e), l'Uruguay emmené par Cavani (31e) et Suarez (48e) est revenu au score pour accrocher le nul. De quoi sérieusement agacer Daniel Alves, qui ne s'en est pas caché après la rencontre devant les médias.

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«C'est comme si au Barça le ballon roulait mieux que contre l'Uruguay, et je crois que si nous avions été le Barça, nous n'aurions pas eu besoin de forcer. Nous sommes trop inconstants durant nos matches, et nous le payons. C'est très difficile, c'est très compliqué. Nous savions que l'Uruguay était très difficile à joueur. Ils verrouillent derrière, envoient un parpaing devant et jouent leur vie pour le récupérer», lâche le latéral droit, plein de frustration. Avant de lancer un avertissement à ses coéquipiers : «Neymar est une pièce clé et fondamentale dans notre système de jeu, mais nous ne pourrons pas toujours nous reposer sur lui. Son absence serait préjudiciable, mais nous avons la qualité suffisante pour le remplacer de la meilleure façon possible», a-t-il toutefois cherché à positiver. Des vœux pieux qu'il s'agira de mettre en pratique dès mardi, lors d'un déplacement périlleux et important au Paraguay.

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