Leonardo justifie son choix de rallier la Turquie

Par Constant Wicherek
2 min.
Antalyaspor Leonardo Nascimento de Araújo @Maxppp

Alors que personne ne s'attendait à cela, Leonardo s'est engagé en fin de mois de septembre avec la formation d'Antalyaspor. Dans les colonnes du Journal du Dimanche il a expliqué ce choix... surprenant.

« Mais le but était surtout d’installer un homme connu, populaire à Antalya. D’où la piste Leonardo. Le but des dirigeants d’Antalyaspor c’est de devenir aussi gros que des géants tels que Galatasaray, Fenerbahçe ou Besiktas et de se mêler à la lutte pour le titre d’ici deux ou trois ans. Enfin, le président veut que son club soit connu dans le monde entier », nous indiquait le journaliste turc de Fanatik Cagri Davran le 30 septembre dernier soit peu de temps après la signature de Leonardo à Antalyaspor.

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Dans un dossier très bien ficelé sur ce club turc, le Journal du Dimanche a réussi à recueillir les témoignages de l'ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain (2011-2013). Et le Brésilien en dit plus sur les raisons qui ont motivé cette arrivée en Süper Lig. « Mais que vas tu faire là-bas ? », auraient été les premiers messages reçus par le nouvel entraîneur d'Antalyaspor. Leonardo a très bien expliqué la situation dans cette édition du Journal du Dimanche.

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« Je n'ai rien à prouver à personne »

« Je n'ai pas besoin d'être dans un grand club pour être heureux. Je n'ai rien à prouver à personne. J'ai 48 ans, je ne suis pas là pour faire ma vie, mais pour vivre quelque chose. J'ai eu de nombreuses offres, mais celle-là, m'intéressait. Il faut tout mettre en place, un peu comme à Paris », a ainsi commencé par évoquer l'ancien de l'AC Milan et de l'Inter. Pourtant, ce n'était pas forcément à ce poste-là que nous l'attendions, mais plutôt en tant que directeur sportif.

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« Mon choix de redevenir entraîneur est définitif. Peut-être qu'à soixante ans, je redeviendrai directeur sportif, mais pas avant, enfin dans le foot... Le premier match il y avait 2-0 au bout de 20 minutes, je regardais le tableau et je me disais : "pourquoi je m'inflige ça ? Je suis fou !" Mais cette lutte intérieure me manquait », a-t-il alors conclu. Quoi qu'il en soit, sous sa houlette, la formation d'Antalya a connu deux défaites (Sivasspor 1-3 et Gotzepe 1-3), mais aussi deux victoires (Kasimpasa 2-1 et Etimesgut 1-0).

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