Ligue 1 : l’OGC Nice a perdu la recette

Par Maxime Barbaud
3 min.
Francesco Farioli @Maxppp

Irrésistible et insolent de réussite en première partie de saison, Nice connaît un coup d’arrêt qui dure depuis le début de l’année. La dynamique n’est pas avantagée par les décisions arbitrales et le contexte extra-sportif du moment.

Ça se tend à l’OGC Nice depuis quelques semaines. L’agacement affiché par Jean-Pierre Rivère après la défaite des siens le week-end dernier sur la pelouse de Lyon en dit long sur l’état mental du club. Passablement agacé par des décisions de Clément Turpin sur le terrain, lequel était déjà dans le camion VAR la journée précédente pour Monaco-Nice, le président du Gym avait besoin de calmer ses nerfs. Cette colère légitime après l’arbitrage raté des derniers matchs montre aussi que l’équipe ne tourne plus rond en championnat en ce moment. Et ça dure.

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Sur l’année 2024, les Aiglons ne comptent qu’un seul succès sur cinq rencontres de Ligue 1. À la trêve, au soir de la 17e journée après une victoire contre Lens, Nice ne comptait que 5 points de retard sur le leader, le PSG. Le fossé s’est considérablement creusé puisqu’il existe maintenant un écart de 14 unités entre les deux formations. Les Azuréens ont bien entendu perdu leur place de dauphin au profit du Stade Brestois et un peloton se rapproche à vitesse grand V avec Lille et Monaco (1 point en moins), Lens (3) et même Rennes (5).

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Nice n’avance plus en championnat

Entre la Coupe d’Afrique des Nations qui a mobilisé Terem Moffi, Jérémie Boga et Hicham Boudaoui (Youcef Atal avait déjà été mis à l’écart), ou encore les suspensions (Dante), des explications peuvent justifier cette série de mauvais résultats. L’animation offensive est bien plus à la peine que durant la première partie de saison. Les trois buts niçois marqués en 2024 en championnat l’ont tous été sur coups de pied arrêtés. Les temps forts ne sont pas concrétisés, à l’image de la rencontre face à l’ASM où les deuxième et troisième buts surviennent quand le Gym est plus dominant.

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La défaite contre l’OL avait également cet air de déjà-vu (13 occasions, 20 tirs dont 6 cadrés). «C’est la deuxième fois que je viens pour célébrer une très grosse performance. Quand on frappe autant dans un stade comme celui-là et qu’on perd sur un seul tir cadré en face, c’est frustrant. Le match a été positif. Je suis triste du résultat mais il faut trouver l’énergie pour finir fort cette saison. On doit contrôler, avoir le match dans nos mains. On prend un point contre Lyon sur deux matchs avec de grosses statistiques», constatait Francesco Farioli après la rencontre.

Des incertitudes sur l’avenir

Capable de battre ses adversaires sur la plus petite des marges sur la première partie de saison, l’OGC Nice manque cette fois cruellement de réalisme dans les deux surfaces. Il y a des motifs d’espoirs notamment dans le jeu et dans le calendrier (Clermont ce week-end, puis Toulouse et Montpellier). Reste que cette mauvaise passe arrive à un moment déterminant dans la saison, juste avant le sprint final avec en point d’orgue un quart de finale de Coupe de France au Parc des Princes face au PSG. Après cela il sera temps de se concentrer sur l’extra sportif, comme l’avenir du directeur sportif, Florent Ghisolfi, courtisé par Liverpool, et les plans d’INEOS, nouvel actionnaire de Manchester United.

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