Coupe de France

Incidents PFC-OL : les coupables des affrontements sont connus

Les dirigeants lyonnais ont déjà mis la main à la pâte et ont déjà identifié certains responsables des violences de vendredi soir. Des membres d'anciens groupes du PSG sont aussi impliqués.

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Les incidents à Charléty @Maxppp

« L’Olympique Lyonnais assumera l’ensemble de ses responsabilités et témoigne dès à présent d’une extrême détermination de voir les personnes impliquées, quelles que soient leurs appartenances de clubs, être sanctionnées. Ainsi, l’Olympique Lyonnais a décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences et prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporters lyonnais qui seraient concernés. Les équipes de sécurité de l’Olympique Lyonnais ont d’ores et déjà commencé à analyser toutes les images et utiliseront tous les outils à leur disposition pour sanctionner chacune des personnes qui sera identifiée ». Voici un extrait du communiqué publié par l'OL samedi.

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On apprenait également que les supporters lyonnais allaient être, provisoirement, interdits de déplacement par leurs dirigeants. Maintenant, on en sait un peu plus sur les incidents qui ont éclaté vendredi dans l'édition de l'Equipe ce dimanche matin. Si certaines sources évoquent des premiers incidents lancés par des membres d'un ancien groupe ultra du PSG, le journal indique bien que les principaux heurts et les grosses scènes de violence viennent de supporters lyonnais.

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Des coupables déjà identifiés

On apprend surtout qu'en coulisses, Jean-Michel Aulas et ses équipes se sont déjà mises au travail. Grâce aux images publiées sur les réseaux sociaux ou plusieurs agences de presse, des coupables ont déjà été identifiés. C'est notamment le cas d'un fan qui avait imité un singe et proféré des insultes racistes. L'obtention des images de vidéosurveillance de Charléty devraient aussi aider les Lyonnais à identifier le reste des fauteurs de trouble. L'OL espère radier tout ce "beau monde" à vie.

Le média précise qu'au total, ils étaient 500, dont 200 classés à risque, et qu'il n'y avait que 15 stadier pour les escorter. La publication rajoute tout de même que certains hooligans du PSG, ou du moins membres d'anciens groupes parisiens, étaient eux armés, avec un nunchaku, une chaîne de vélo ou des barres de fer. Ce serait une bombe agricole lancée dans le parcage lyonnais qui aurait déclenché la suite des incidents. Les témoins interrogés par l'Equipe, mais aussi ceux qu'on a pu entendre un peu partout ailleurs pendant le week-end, souligne un manque de dispositif de sécurité flagrant. Quoi qu'il en soit, c'est encore l'image du football français qui a été salie...

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