PSG, équipe de France : y a-t-il un problème Lucas Hernandez ?

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Lucas Hernandez avec le PSG @Maxppp

Excellent lors de la première partie de saison avec le PSG, heureux de compter dans ses rangs un défenseur plein d’agressivité, Lucas Hernandez a baissé d’un ton en 2024. Faut-il s’en inquiéter ?

D’ici la fin de la saison, Lucas Hernandez devrait avoir obtenu plus de titularisations en championnat avec le PSG que lors de n’importe quelle précédente saison, que ce soit avec l’Atlético de Madrid ou au Bayern. C’est dire l’importance qu’il revêt dans le onze parisien, où il a vite gagné ses galons de titulaire en début de saison, bénéficiant aussi de l’absence de Nuno Mendes dans le couloir gauche. Mais depuis quelques semaines, quelque chose s’est enrayé.

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Cela a d’abord commencé par un choix, alors jugé douteux, de Luis Enrique, lors du match aller contre la Real Sociedad en Ligue des Champions. Il avait alors préféré titulariser le nouveau venu, Lucas Beraldo, pas spécialiste du poste de latéral gauche, lors du 8e de finale aller au Parc des Princes. « Il n’y avait pas de problème physique. C’est comme un journaliste : pourquoi tu poses des questions ? Pourquoi moi je fais des choix ? Je suis entraîneur, j’ai mis les onze que je considérais les meilleurs. Si je devais recommencer, je choisirai les mêmes joueurs », disait ce soir-là Luis Enrique. Pourtant, à son entrée en jeu, Lucas Hernandez cadenassait très vite le remuant Kubo, qui avait tourmenté Beraldo jusqu’alors.

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Une concurrence plus forte

Au PSG, l’arrivée de Lucas Beraldo et le retour tant attendu de Nuno Mendes dans le couloir gauche rebattent les cartes. Et Lucas Hernandez a perdu de sa grinta ces dernières semaines, à l’image de sa première période contre Montpellier. Malheureusement, cela s’est aussi vu en équipe de France, contre l’Allemagne, où il a été, comme ses partenaires, en difficulté sur l’engagement. C’est pourtant là sa plus grande force en temps normal. Le journal L’Equipe évoque sa blessure au genou, la saison passée, pour expliquer un manque d’explosivité sur les premiers mètres, mais pas seulement. « Dans l’entourage du club de la capitale, on regrette parallèlement un quotidien parfois moins tourné vers la performance ». Une manière élégante de dire que le joueur profite plus des bonheurs de la vie parisienne ?

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Ce ne serait pas le premier à céder aux nombreuses tentations, mais Lucas Hernandez va devoir vite se reconcentrer pour ne pas tout perdre dans la dernière ligne droite de la saison. Car la concurrence est de nouveau vive au PSG, avec un entraîneur qui ne se fie guère aux statuts, et elle l’est tout autant en équipe de France. Son frère Théo a profité d’un adversaire plus abordable mardi soir, le Chili, pour montrer l’étendue de sa palette offensive. Référence en équipe de France depuis la Coupe du Monde 2018, Lucas Hernandez ne doit pas devenir une source d’inquiétude.

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