PSG : Emmanuel Grégoire tend la main à Al-Khelaïfi pour le Parc des Princes
«On va partir. On n’a pas le choix. La ville ne nous laisse pas le choix». Nasser Al-Khelaïfi avait mis le feu aux poudres il y a trois semaines en annonçant le départ prochain du PSG du Parc des Princes. Le président qatari allait même un peu vite en besogne en espérant un nouveau «stade dans 3 ou 4 ans». Une déclaration volontaire mais dans les faits, impossible à tenir avec de tels délais. Construire un stade représente une décennie de travail, ce que confirme ce soir sur BFM Paris Île-de-France Emmanuel Gréagoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, et candidat à la succession d’Anne Hidalgo. «Il faut comprendre que construire un stade de 100 000 places avec toutes les choses dont on a besoin, ça n’existe pas en moins de 15 ans. Pour peu que ça soit possible entre la législation environnementale, les contraintes techniques de circulation et de transports en commun… Je leur souhaite bon courage».
Emmanuel Grégoire espère renouer le dialogue totalement rompu avec la direction du club depuis plusieurs mois, fruit de la relation cassée entre Anne Hidalgo et Nasser Al-Khelaïfi, lesquels n’ont jamais cessé de s’envoyer diverses piques par médias interposés. «Mon ambition est simple : repartir sur des bases de dialogue que j’espère saines, dans lequel la cession du Parc des Princes n’est pas sur la table, parce que le Conseil de Paris en a décidé ainsi» ajoute le candidat de gauche que ne soutiendra pas Anne Hidalgo (elle a choisi le sénateur socialiste Rémi Féraud, ndlr). D’après lui, des solutions existent toujours du côté du Parc des Princes. «Le Conseil de Paris s’est très clairement exprimé contre une vente du Parc des Princes mais aussi pour proposer des choses très innovantes qui garantissent le droit de l’actionnaire, le développement économique et garantisse à celui qui paie les travaux la capacité à l’amortir dans la durée, pour que ça ne soit pas à fonds perdus et qu’ils y trouvent leurs intérêts financiers. Je pense qu’en se mettant de façon dépassionnée et sérieuse autour de la table on pourrait trouver très facilement une solution». À bon entendeur…