Jérémy Ménez, aujourd'hui attaquant de l'AC Milan fait partie de la génération 87, génération en or qui n'a jamais montré toute l'étendue de son talent. Pour Canal Plus, il est revenu sur ce qui a pu clocher.

Alors qu’il a inscrit son premier but de la saison en Serie A cette saison lors de la défaite de son équipe l’AC Milan contre le Hellas Vérone, Jérémy Ménez (28 ans) vit une saison en Italie assez compliquée. Entre méformes et blessures. Assez absent de l’espace médiatique, l’international français a tout de même accordé une interview à Canal Plus pour l’émission J+1 diffusée ce lundi soir. Il est revenu sur sa carrière, ses expériences et surtout sur la génération dorée dont il fait partie, la fameuse génération des joueurs nés en 1987. Comme Samir Nasri ou encore Hatem Ben Arfa - qui revit en ce moment à Nice -, l’ancien joueur du PSG a vécu des périodes creuses dans sa carrière qu’il a tenté d’expliquer.
« Nous on nous a rien pardonné par rapport à d’autres joueurs. Je ne veux pas faire la pleureuse mais au moindre petit geste... On est la première génération à être sorti tôt. Tout le monde pensait qu’on allait donner l’exemple, mais on avait 17-18 ans. On n’avait pas le vécu d’un mec de 25. On n’avait même pas le permis. On ne pouvait pas assumer ça. Maintenant dix ans sont passés...», a-t-il tenté d’expliquer au micro de Canal Plus. Petit flash-back. Le 15 mai 2004, l'équipe de France remportait l'Euro des moins de 17 ans face à l'Espagne de Cesc Fabregas (2-1) et la France était impatiente de découvrir ces petits jeunes pétris de talent.
Parmi ceux-ci, certains ont bien réussi sportivement comme Karim Benzema qui effectue cette année l’une de ses plus belles saisons au Real Madrid. D’autres, comme Hatem Ben Arfa ont eu du mal à se stabiliser et à s’installer au plus haut niveau. Et Jérémy Ménez, qui est le plus jeune des quatre illustres de la génération 87 a avoir commencé le football en professionnel puisqu’il signe son contrat avec Sochaux à 16 ans, a eu une carrière plus chaotique. Il a connu cinq clubs, dont le PSG et Monaco, mais aussi l’AS Roma et aujourd’hui l’AC Milan. À l’instar de Ben Arfa, qui retrouve une seconde jeunesse à Nice, le temps de la raison a-t-il été enfin atteint par Ménez ? C’est la seule chose qu'on lui souhaite vu le potentiel qu’il a d’ores et déjà montré.
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