Gérard Lopez ne veut pas vendre Bordeaux !
Malgré l’intérêt d’Oliver Kahn et de son partenaire Jacques-Henri Eyraud dans le projet de rachat des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez n’a pas l’intention de vendre.

C’est une sacrée annonce qui risque de faire grand bruit du côté de l’Aquitaine. Alors que le duo Oliver Kahn-Jacques-Henri Eyraud s’est retrouvé hier à Bordeaux pour discuter du projet de rachat du club avec les différents politiques locaux, on apprend ce matin par une source proche de Gérard Lopez, que l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois n’est tout simplement pas vendeur de l’actuel leader de National 2. «Il souhaite garder la main» assure cette voix anonyme à l’AFP.
Celle-ci prévient également que faire la tournée des personnalités politiques et influentes de la ville et de la métropole ne suffira pas à convaincre dans ce projet de rachat. « Pour qu’il y ait une vente, il faut un vendeur et Gerard Lopez n’a pas l’intention de vendre aujourd’hui. Ce n’est pas aux élus locaux de prendre cette décision » ajoute cette source à l’Agence France Presse. Il s’agit là d’un vrai contre-temps dans ce projet de reprise, qui nourrit de l’excitation chez les suiveurs du club.
Lopez a des doutes sur Kahn et Eyraud
Oliver Kahn a rencontré Gérard Lopez ces dernières heures, mais la vente des Girondins semblent en effet prématurée, comme l’indique L’Equipe dans son édition du jour. Pour l’heure, aucune offre de rachat n’a été soumise et c’est bien normal puisque l’avenir du club, en redressement judiciaire, est toujours plein d’incertitude. La dette n’a pas encore été renégociée devant le tribunal de commerce (la prochaine audience aura lieu le 18 mars) et un plan de continuation doit être soumis au plus tard au début de l’été, avant le passage devant la DNCG.
Il faudra remettre de l’argent au pot, promet le quotidien sportif. Sans tous ces éléments, donner une valeur aux Girondins de Bordeaux pour un éventuel rachat est impossible. Et puis Gérard Lopez souhaite rester le patron, tout en faisant appel à un ou plusieurs partenaires économiques, mais minoritaires. Là-dessus, l’entourage du propriétaire du club a plus de doutes. « De ce que l’on comprend de ce plan-là (Kahn et Eyraud), on a deux personnes qui représentent des investisseurs et qui n’investissent pas leur propre argent, comme GACP. Et à Bordeaux, on connaît le risque. » Lopez est bien placé pour le savoir.
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