Notes du match Ligue des Champions

Inter Milan - FC Barcelone : les notes du match

L’Inter a obtenu son ticket pour la finale après une demie retour palpitante (4-3). Et les Milanais peuvent remercier leur portier Yann Sommer, brillant ce soir.

Par La Rédaction FM
17 min.
Les joueurs de l'Inter célèbrent face au Barça @Maxppp

Le match nul 3-3 entre l’Inter Milan et Barcelone lors du match aller de cette Ligue des Champions restera un des plus mémorables de la compétition. Bien que les deux entraîneurs auraient sans doute échangé ce spectacle contre un résultat favorable, ce score a peut-être davantage profité à l’Inter, qui recevait le match retour à San Siro, où il restait invaincu en 16 matches de LDC à domicile (13 victoires, 3 nuls). Le FC Barcelone, leader de Liga, n’a perdu qu’un match en 2025, c’était le 15 avril dernier, en Ligue des Champions, contre le Borussia Dortmund (3-1), avant de signer 23 victoires et six matches nuls, toutes compétitions confondues. De son côté, l’Inter Milan, deuxième de Serie A, a retrouvé la victoire ce week-end contre l’Hellas Vérone (1-0) en Championnat, après avoir enchaîné deux matches nuls et trois défaites sur ses cinq précédentes rencontres.

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Lautaro Martinez, initialement incertain en raison d’une blessure, est finalement titulaire aux côtés de Marcus Thuram, et Simone Inzaghi ne modifie pas son onze de départ par rapport au match aller. De son côté, Hansi Flick, l’entraîneur du Barça, est contraint de remplacer Jules Koundé, blessé, par Eric Garcia dans la défense. L’Inter Milan a ainsi imposé un pressing haut dès le début, gênant la relance du FC Barcelone (3e). Raphinha a centré sans succès, son ballon étant dégagé, avant que Lamine Yamal ne trouve une sortie de but avec un centre trop long (5e). Dumfries a créé du danger côté droit, mais a perdu le ballon après un duel avec Gerard Martin (9e). Malgré quelques incursions catalanes, dont une frappe trop axiale de Lamine Yamal (15e), ce sont les Milanais qui se sont montrés les plus dangereux. Marcus Thuram a tenté une frappe enroulée sans succès (16e), puis Mkhitaryan a provoqué le premier corner du match après un centre vers Lautaro Martinez (17e).

L’Inter au bout du suspense

C’est finalement ce dernier qui a concrétisé la domination de l’Inter en reprenant une percée de Dumfries pour ouvrir le score d’un tir imparable (21e, 1-0). Sur le côté droit de la surface, Lamine Yamal accélère puis tente un centre, mais la défense de l’Inter repousse le danger sans trembler (36e). Peu avant la pause, un tacle contesté de Pau Cubarsí sur Lautaro Martinez avait d’abord été jugé régulier, mais après avoir consulté la VAR, l’arbitre a finalement désigné le point de penalty. Hakan Calhanoglu n’a pas tremblé et a transformé l’occasion avec calme, donnant à l’Inter un avantage confortable de 2-0 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, l’Inter Milan voit son but de Francesco Acerbi être annulé pour hors-jeu après un coup franc bien tiré par Hakan Calhanoglu (52e).

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Quelques minutes plus tard, Barcelone réagit avec un superbe centre de Gerard Martin pour Eric Garcia, qui réduit l’écart d’une tête bien placée (54e, 2-1). Le match reste tendu alors que l’Inter, en tête 2-1, cherche à maintenir son avantage pour accéder à la finale. En contre, Eric Garcia a déclenché une frappe du droit, mais Yann Sommer a réalisé une superbe parade sur sa gauche. Quelques instants plus tard, sur un centre précis de Gerard Martin, Dani Olmo, oublié au second poteau, a placé une tête imparable pour relancer le Barça (60e, 2-2). Puis Hakan Calhanoglu a pris trop de risques sur une passe en retrait, interceptée par Lamine Yamal, fauché par Mkhitaryan. Après recours à la VAR, l’arbitre a estimé que la faute avait eu lieu à l’entrée de la surface : coup franc pour le Barça, que Yamal a tiré… sans succès (71e).

Sur son pied gauche, Lamine Yamal enroule une frappe puissante à l’entrée de la surface, mais Sommer se détend parfaitement et repousse encore le danger (77e). Raphinha a cru offrir la victoire au FC Barcelone à la 87e minute, marquant d’une reprise de volée du pied droit après un premier tir repoussé par Yann Sommer (3-2). Cependant, l’Inter Milan a arraché l’égalisation dans les toutes dernières secondes : à la 90e+3, Francesco Acerbi, servi par un centre parfait de Denzel Dumfries, a repris le ballon d’une frappe du pied droit pour égaliser (3-3). Dans les prolongations, à la 99e minute, Marcus Thuram résiste à la pression adverse et sert Mehdi Taremi sur le côté droit. Ce dernier effectue une déviation en retrait pour Davide Frattesi, qui ajuste une frappe du pied gauche dans le petit filet opposé, donnant l’avantage à l’Inter Milan (4-3). Frattesi a frôlé le doublé : à l’entrée de la surface, sa frappe du gauche oblige Szczesny à une superbe parade sur sa droite (109e). Dans les derniers instants, Sommer a sauvé l’Inter d’un possible égalisation, en repoussant une frappe puissante de Yamal d’un arrêt réflexe décisif. Au terme d’un match fou (4-3, 7-6 cumulé), l’Inter décroche donc son billet pour la finale.

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L’homme du match : Sommer (9) : une double confrontation digne d’un meilleur gardien de la planète, et pourtant il a encaissé six buts. Il ne peut pas grand chose sur la reprise de volée d’Eric Garcia, venue se loger dans sa lucarne (54e), le second tir cadré du Barça après une frappe écrasée de Pedri facilement captée par le portier suisse. Dans un temps fort catalan, il sort un arrêt extraordinaire à bout portant devant Eric Garcia (57e), mais est battu par la tête de Dani Olmo (60e). Encore sauveur de l’Inter sur une frappe de Lamine Yamal qui filait en lucarne (77e), il repousse un temps la tentative de Raphinha à bout portant, mais ne peut rien sur la deuxième (88e). Jusqu’au bout du bout, il maintient les espoirs italiens face à Yamal (90+6e), avant de briller à nouveau contre le jeune espagnol au bout de la prolongation d’une envolée magistrale (114e) puis au sol (116e). Le super-héros suisse de 2021 a ressorti sa cape, mais l’avait peinte de noir et de bleu cette fois-ci.

Inter Milan

- Sommer (9) : voir ci-dessus.

- Bisseck (3,5) : probablement le moins à l’aise des trois axiaux des Nerazzuri. Très peu à l’aise balle au pied, il a manqué plusieurs dégagements en première période qui ont maintenu ses coéquipiers dans leur camp. En seconde période, il se liquéfie totalement, et sort trop lentement sur Gerard Martin sur la réduction du score du Barça (54e). Quelques minutes plus tard, il perd un ballon très dangereux qui aurait pu faire couler l’Inter (65e). Remplacé par Matteo Darmian (71e, 6), qui s’est montré plus solide avec le cuir que son coéquipier.

- Acerbi (6,5) : patron de la défense milanaise, il a su calmer ses coéquipiers dans les temps difficiles, comme hausser le temps lors d’une altercation avec Inigo Martinez. Dans le jeu, il s’est mué en pompier deux fois en coupant un centre très dangereux de Raphinha qui filait vers Torres (5e), puis à nouveau impérial devant le buteur catalan sur une action copiée collée (31e). Au retour des vestiaires, il aurait pu tripler la mise de la tête sur coup franc, mais son but est logiquement refusé pour hors-jeu (52e). Jamais avare d’efforts, il est récompensé par le titre de héros intériste, en pur attaquant sur un centre au sol de Dumfries (90+5e).

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- Bastoni (5) : très en vue offensivement dans l’entame de la rencontre, il avait pourtant perdu un ballon qui aurait pu être très dangereux à 30 mètres après une vingtaine de secondes. Sur une de ses projections, l’Inter passe proche de doubler la mise (33e), mais il s’est paradoxalement retrouvé trop esseulé devant. Impérial devant Yamal dans la surface (40e), il n’est pas l’homme à blâmer derrière pour le naufrage de la deuxième mi-temps, mais n’a pas su épauler son milieu de terrain pour donner de l’air à son équipe. Averti en fin de match pour une faute venue casser un contre catalan (118e).

- Dumfries (6,5) : bien rentré dans son match, il déborde facilement Gerard Martin, mais hésite au moment de glisser le ballon au centre et se fait reprendre (10e). Pas de quoi le déboussoler, le double buteur de l’aller se mue en passeur décisif pour Lautaro après une belle projection offensive dans le dos d’Inigo Martinez (22e). Il aurait pu s’en offrir une deuxième, mais se montre imprécis sur une ouverture pour Lautaro qui aurait pu envoyer l’Argentin au but (28e). En seconde mi-temps, le Néerlandais a trop souvent délaissé son couloir, laissant Yann Bisseck prendre l’eau en défense face à Gerard Martin, ce qui a coûté deux buts à l’Inter. Jamais résilié, il s’arrache pour récupérer le ballon dans les pieds de Martin pour offrir à Acerbi le but de l’espoir (90+5e). Épuisé, il est remplacé par Stefan de Vrij (109e), précieux au duel physique contre Lewandowski et héroïque pour couper une remise de Fermin (120+1e).

- Dimarco (6,5) : en souffrance absolue au match aller face à Lamine Yamal, l’international italien est très bien rentré dans son match, rendant la vie difficile au jeune catalan et profitant de quelques opportunités pour se projeter. Plus rapide à venir serrer la pépite catalane en défense, il est à la récupération d’un ballon capital, et trouve de manière géniale Denzel Dumfries en profondeur sur l’ouverture du score intériste (22e). Épuisé par ses efforts défensifs, il est remplacé par Carlos Augusto (55e, 3,5), rentré pour se faire foudroyer par Lamine Yamal et prendre deux buts sur son couloir, et qui a été averti dès l’entame des prolongations (92e).

- Barella (4,5) : discret en début de rencontre, il se fait joliment remarquer par un enchaînement sublime sombrero-reprise de volée, malheureusement trop dans l’axe (20e). Malheureusement, c’est à peu près tout ce qu’a proposé l’ancien de Cagliari, trop souvent en vue pour des pertes de balles dangereuses, souvent très proche de son but mais bien couvertes par Acerbi (31e, 68e).

- Calhanoglu (5,5) : son penalty, parfaitement transformé dans le petit filet (45e), sauve un match très compliqué dans l’animation. Inspiré sur deux replis défensifs précieux en début de match pour couper des contres catalans (10e, 15e), il est finalement averti pour une faute sur Dani Olmo sur le troisième (36e). Physiquement émoussé, il a perdu en lucidité au retour des vestiaires, et a perdu un ballon qui a failli offrir un penalty à Lamine Yamal (69e). Remplacé par Simone Frattesi (79e), qui a fait preuve d’un sang-froid absolument démentiel face au but sur une remise de Taremi (100e), et aurait pu s’offrir un doublé légendaire sur une tentative de l’entrée de la surface (109e).

- Mkhitaryan (6,5) : un match à deux visages pour l’Arménien. Auteur de plusieurs projections intéressantes sur le côté d’Eric Garcia, dont une qui aurait pu aboutir à une énorme occasion (18e), il a agi comme un vrai maestro au milieu de terrain, tout en aidant bien Dimarco dans son couloir en défense. Il a tenté une reprise de volée qui passe proche du but de Szczesny (38e), puis a illuminé la rencontre d’une ouverture magistrale pour Lautaro sur l’action qui a mené au penalty (42e). En deuxième mi-temps, il s’est éteint comme ses coéquipiers, passant proche de concéder un penalty pour un tacle en retard sur Yamal (69e). Remplacé par Piotr Zielinski (79e).

- Martinez (7) : de zéro à héros. Remplacé à la pause au match aller, diminué et fantomatique, il partait pourtant sur une prestation similaire, après plus de vingt minutes sans toucher un ballon. Mais, à l’expérience, le champion du monde 2022 est au bout d’une contre-attaque létale pour ouvrir le score (22e) sur son quatrième cuir touché. Lancé par Mkhitaryan juste avant la pause, il est fauché par Cubarsi et obtient un penalty (42e) qui a permis à l’Inter de doubler la mise. Remplacé par Mehdi Taremi (71e, 5,5), pas avare d’effort mais rarement trouvé dans les trente derniers mètres, mais qui se montré décisive par deux fois en prolongation sur le but de Frattesi, d’abord dans le duel au début de l’action puis sur une remise subtile dans la surface (100e).

- Thuram (4,5) : la soirée milanaise de Marcus Thuram a été une bouillie de football sans nom pendant 90 minutes. Hors-jeu sur son premier loupé en face à face avec Szczesny (12e), il ne l’est pas sur sa frappe complètement ratée alors qu’il avait été trouvé entre les lignes (17e). Dans les duels aériens, il a beaucoup tenté mais a été dévoré par Cubarsi et Martinez quand l’Inter a eu besoin de le trouver en pivot pour se donner de l’air, ce qui est l’une des causes de la baisse de régime des locaux en seconde période. Heureusement pour lui que Dumfries s’est arraché pour récupérer le ballon, parce que son décalage complètement manqué en fin de rencontre aurait pu nourrir des regrets (90+5e). Mais heureusement pour le Français, il y a eu 30 minutes supplémentaires, ou il a sorti la tête de l’eau, et offert le but décisif à Frattesi en effaçant trois défenseurs avec brio (100e). Dans la conservation, il a été précieux en prolongation pour faire gagner quelques mètres à son équipe, ce qu’il n’avait pas su faire durant le temps réglementaire.

FC Barcelone

- Szczęsny (5) : le portier polonais, un peu critiqué ces dernières semaines à Barcelone, n’a pas grand-chose à se reprocher ce soir malgré les quatre buts encaissés, et il ne peut pas être tenu responsable de toutes ces réalisations milanaises. En dehors de ça, il a plus ou moins fait le boulot. Il sort une belle parade sur Barella (54e) par exemple, tout comme il a réalisé plusieurs bonnes sorties loin de sa surface.

- Eric Garcia (7) : aligné en tant que latéral droit pour remplacer Jules Koundé, il a rendu une copie plus qu’honnête. Il n’a pas trop souffert sur son côté, et même si on sentait que ce n’est pas son poste, il a contribué offensivement, avec un bon centre brossé (33e) que n’ont pas su exploiter ses attaquants. Il a même inscrit le premier but catalan, reprenant un centre de Martin en vrai buteur dans la surface, lucarne opposée (53e). Il est à deux doigts d’inscrire un doublé dans la foulée mais Sommer sort un arrêt somptueux (57e). Remplacé par Hector Fort à la 98e, volontaire et assez bon défensivement.

- I. Martinez (5,5) : le taulier de la défense barcelonaise a été plutôt bon ce soir, comme à son habitude. Attentif, bien placé, intelligent avec le ballon, bon dans les duels et dans le jeu aérien notamment, il n’aura jamais vraiment tremblé. Un match complet malgré quelques petites approximations, et c’est ce qu’on attendait de lui. Sorti à la 75e puisqu’il avait déjà un carton jaune, laissant sa place à Araujo (3), auteur d’une entrée désastreuse, se faisant battre sur le but d’Acerbi en toute fin de partie, puis aussi coupable sur le quatrième.

- Cubarsi (4,5) : tout comme son acolyte plus expérimenté de la défense centrale, le jeune espagnol a été au niveau malgré quelques moments de doute et il joue mal le hors jeu sur le premier but par exemple, même si la faute revient surtout à Olmo. Il provoque le penalty du break sur un tacle très dangereux sur Lautaro Martinez, c’est vrai, et ça entache un peu sa prestation, mais il a aussi réalisé de bonnes interventions dans sa surface. Il a aussi été assez propre avec le ballon.

- Gerard Martin (8) : la grosse surprise de la soirée, alors qu’à Barcelone, tout le monde regrettait d’avance l’absence de Baldé. Sur le flanc gauche de la défense barcelonaise, il avait un sacré client devant lui avec Dumfries. Le joueur formé à La Masia a eu un peu de mal en première période, avec des mauvais choix offensivement notamment, mais il s’est métamorphosé au retour des vestiaires. Une première passe décisive avec un centre parfait pour Eric Garcia pour le 1-0, puis un deuxième caviar, cette fois pour Dani Olmo, pour le 2-0. Une deuxième période monstrueuse.

- De Jong (5,5) : devant la défense, le milieu de terrain néerlandais n’a pas été au niveau de l’enjeu lors des premières 45 minutes. Trop nonchalant, trop passif, pas assez incisif, comme s’il se regardait jouer. Et ce n’est clairement pas ce dont avait besoin son équipe. Puis, comme pratiquement tous ses partenaires, il a haussé le niveau en deuxième période, avec un gros volume de jeu. Avant de baisser un peu le niveau dans les prolongations, assez fatigué et un peu effacé.

- Pedri (6) : le métronome catalan a eu un peu de mal à entrer dans la rencontre, peinant à se montrer dans l’entrejeu. Il est monté en puissance au fur et à mesure que la rencontre avançait, prenant le contrôle des opérations. Sans être un Pedri brillant, il a distillé de bons ballons et a bien lu la rencontre, comme sur cette belle contre-attaque conclue sur la parade phénoménale de Sommer (57e). Le Canarien a toujours su trouver ses partenaires dans des positions intéressantes, mais était aussi assez fatigué, et il a laissé sa place à Gavi à la 105e.

- Dani Olmo (4) : si Joan Laporta avait pu voir à l’avance la prestation de son joueur en première ce soir, il n’aurait sûrement pas tant insisté pour le recruter l’été dernier. La rencontre avait bien mal commencé pour lui, puisque dès la 21e minute de jeu, il a perdu un ballon qui a mené directement au premier but des Milanais. Quelques minutes plus tard, il gâche une belle contre-attaque avec un mauvais choix. Son impact dans le jeu a été inexistant. Il se rattrape en deuxième période, étant plus entreprenant, mieux placé entre les lignes, et il signe l’égalisation de la tête dans la surface (60e). Remplacé par Fermin Lopez à la 82e, peu influent lui aussi.

- Raphinha (4) : quelle déception pendant 88 minutes… Très sérieux candidat au Ballon d’Or, et c’est totalement légitime au vu de ses prestations et de ses statistiques cette saison, le Brésilien donnait plutôt l’impression d’être, au mieux, un candidat de téléréalité ce soir. C’est simple, il a raté absolument tout ce qu’il a entrepris dans les derniers mètres, étant incapable de réussir quoi que ce soit. Jusqu’à la 88e minute, avec son but, après une première tentative sortie par Sommer. Mais malgré ce but, sa prestation a été assez indigeste.

- Ferran Torres (3,5) : encore aligné en pointe de l’attaque en l’absence de Lewandowski, El Tiburon a eu du mal face à la charnière centrale milanaise. Bien muselé par Bastoni notamment, il a eu très peu de ballons exploitables et les rares fois où il a eu le ballon devant, il a fait des mauvais choix. On notera quand même un gros travail sur le plan défensif. Il a laissé sa place à Lewandowski à la 90e. Diminué physiquement, le Polonais n’a pas vraiment pu s’illustrer ce soir.

- Lamine Yamal (8) : il n’y avait pas qu’au niveau de la teinture peroxydée que le petit prodige barcelonais ressemblait à Neymar ce soir… Il savait qu’il était attendu, et il avait à cœur de se montrer. Dès l’entame du match, il a été très entreprenant sur le côté droit de l’attaque catalane. Marqué à la culotte par Dimarco, il a tout de même réussi à faire des différences assez facilement balle au pied, éliminant son vis-à-vis et d’autres joueurs intéristes sans trop de difficultés. Tout au long du match, il a mis le feu et créé du danger, et il ne lui a manqué que le but, étant assez peu chanceux, notamment sur cette superbe frappe bien détournée par Sommer (77e), ou sur ce tir puissant sur le poteau (90e+1), et de multiples occasions dans les prolongations. Mais ce fut une véritable exhibition de l’adolescent catalan.

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