PSG : une organisation défensive qui inquiète...

Par Maxime Barbaud
3 min.
Marquinhos rameute ses coéquipiers contre le RB Leipzig @Maxppp

La contre-performance du PSG contre le RB Leipzig a de nouveau mis en lumières les carences défensives du système décidé par Mauricio Pochettino.

Le PSG peut se mordre les doigts. Le match nul concédé dans les ultimes moments du match contre Leipzig offre sur un plateau la première place du groupe A à Manchester City. Pourtant lorsque l'on regarde en détail les statistiques parisiennes en Allemagne, ce point récolté tient du miracle quasiment. Rapidement menés au score par un but de Nkunku (8e), les joueurs de la capitale ont d'abord été sauvés par Gianluigi Donnarumma, parti du bon côté sur le penalty d'André Silva. Sans cela, la suite de la soirée aurait été beaucoup plus compliquée...

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L'Italien a permis à ses partenaires de rester dans le match après moins d'un quart d'heure. Et même s'il n'a pas réalisé d'autre véritable arrêt décisif durant cette rencontre, il a essuyé de très nombreuses frappes. 17 pour être précis pour 10 occasions concédées. Il y a deux semaines au Parc des Princes, les ouailles de Mauricio Pochettino avaient concédé 18 tirs, soit autant que face à Manchester City. Il y avait déjà eu 16 face à Bruges, dans un match où les Franciliens avaient été secoués de partout.

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Un équilibre collectif à revoir

Ces 69 tentatives subies depuis le début de la compétition placent le PSG parmi les pires équipes en la matière. Sur les 32 engagés, le club français est 5e, au niveau d'équipes qui sont très loin d'être des cadors européens : Bruges, Besiktas, le Sheriff Tiraspol et Malmö. Avec une moyenne de 6 tirs cadrés subis par match, le PSG est même 28e/32, alors qu'à titre de comparaison, Chelsea concède 0,75 tir par match, le Bayern Munich 1,75 et la Juventus 2. Le chemin restant à parcourir pour Pochettino et son staff est encore énorme...

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«Les animations offensives et défensives se travaillent de manière différente. En fonction du comportement de l’adversaire aussi. Parfois, ça marche, parfois non. On essaye de s’adapter à différentes situations», renvoyait froidement l'entraîneur argentin après le match, mettant aussi en avant la résilience de ses troupes, tandis que Wijnaldum se voulait plus équivoque. «On a vraiment bien joué quand on s'est créé des occasions et quand on avait le ballon, mais c'est vrai qu'on n'a pas toujours été assez précis, qu'on n'a pas toujours assez contrôlé le ballon et qu'on a trop concédé. Il y a beaucoup de choses à améliorer.»

Le PSG parmi les pires équipes dans les statistiques défensives

Il s'agit d'organisation collective à améliorer. Régulièrement face à Leipzig, et comme depuis le début de la saison, on a vu un collectif parisien coupé en deux entre les trois de devant et le reste de l'équipe. Forsberg puis Olmo se sont régalés de ces problèmes de distance entre les lignes. Mais, il faut noter aussi des carences individuelles. Outre Donnarumma, Marquinhos a de nouveau sorti une grande prestation, mais, à l'inverse, Presnel Kimpembe a sombré, tandis que sur les ailes Hakimi et Nuno Mendes ont de nouveau montré leurs qualités et leurs défauts. Lors de l'ouverture du score de Nkunku hier, le PSG encaissait son 10e but de la saison (sur 16) venu d'un centre.

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Interrogé à l'issue de la partie, au micro de TNT Sports Brasil, le capitaine parisien a tiré la sonnette d'alarme. «On a eu beaucoup de hauts et de bas dans ce match, on a très mal commencé, encore une fois. On va en parler entre nous pour s’améliorer, car bien commencer nous donne de la confiance pour le match. On sait qu’on a une équipe offensivement très forte, on essaie de faire de notre mieux défensivement, on prend beaucoup de buts, on doit faire mieux, parce qu’on se fait crucifier, on a raté beaucoup d’occasions, on a pris des buts. On doit rechercher l’excellence», a-t-il lâché. Le message est passé.

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