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Info FM : des nouvelles de… Nicolas Sachy

Joueur de devoir et bon client, Nicolas Sachy s'est fait remarquer durant sa carrière de footballeur, notamment sous les couleurs de Sedan. Contacté par nos soins, celui qui reste intimement lié au club des Ardennes revient sur son parcours, sur sa reconversion et donne son avis sur le football actuel.

Par Khaled Karouri
3 min.
Sedan Maxppp

Une carrière longue de 17 ans et 3 clubs seulement à son actif, Nicolas Sachy est ce que l'on appelle un joueur fidèle. Gardien de but exemplaire, le dernier rempart passe par Dunkerque puis Angers avant de s'installer vraiment dans le paysage footballistique français sous les couleurs de Sedan. Retraité depuis 2002, le portier garde de bons souvenirs de sa carrière : « Le meilleur souvenir, c'est la demi-finale de Coupe de France contre Le Mans en 1999, qui nous a amené au Stade de France. On avait gagné 4-3, et d'ailleurs ce match avait été élu match de l'année, alors qu'il y avait eu toutes les journées de Ligue 1 qui étaient diffusées. C'était un match incroyable, gagner 4-3 et aller au Stade de France, avec 17 000 personnes, ça reste mon meilleur souvenir. Après, je n'ai pas de mauvais souvenirs. Je n'ai que de bons souvenirs de ma période de joueur ».

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Mais alors, que fait-il aujourd'hui ? L'ancien gardien de but vous dévoile sa nouvelle vie : « Je suis toujours au CS Sedan Ardennes, j'ai attaqué trois mois après l'arrêt de ma carrière. Je suis aux relations publiques, clientèles, c'est à dire tout ce qui est marketing, commercial, publicités aux stades, la buvette du stade les jours de match. C'est le côté relationnel qui me plaisait, rester dans le milieu du foot en enlevant tout ce qui est entraînements, stages, en ayant une vie un peu plus stable du point de vue des horaires. Après, quand on est dans le foot, il faut toujours être prêt à faire autre chose. Même si ce sont maintenant des contrats à durée indéterminée, contrairement à quand on est footballeur où ce sont des CDD, on reste quand même tributaire des résultats du club, des budgets. Il faut donc toujours être prêt, et si jamais ça devait arriver, j'aimerais bien ouvrir un bar, un camping, quelque chose comme ça ».

En attendant, l'ancien portier ne peut que regretter le monde du football actuel, avec des joueurs bien moins accessibles que par le passé : « C'est beaucoup moins facile de rencontrer les joueurs, ils ont l'air vachement moins cools qu'à l'époque où je jouais. Il y avait, même avant moi, des Olmeta, Lama, Canto ou Ginola, das entraîneurs comme Courbis, qui faisaient le spectacle. C'était intéressant, les gens venaient voir une personnalité en plus de voir le match. Maintenant, il n'y en a plus trop, chacun fait son boulot et repart avec son chèque, c'est vite réglé. Il y a des stars, mais ce n'est pas pareil. Il n'y a personne pour amuser le public, que ce soit en dehors des matches ou pendant les matches. Moi, j'allais discuter avec les gens du public à chaque match. Pour eux, c'était sympa, et pour moi aussi c'était sympa, parce que discuter et faire un peu le clown ça apporte un petit plus aux matches. Maintenant, les joueurs ont tellement peur de perdre leur place, sont tellement sous pression, qu'ils n'osent plus faire ça ». Une nouvelle époque.

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