PSG-Istanbul Basaksehir : le message fort de Kylian Mbappé après les incidents racistes

Par Alexis Pereira - Tom Monegier
2 min.
Neymar et Kylian Mbappé lors du match face au RB Leipzig @Maxppp

Suite aux incidents à caractère raciste survenus mardi soir lors de Paris SG-Istanbul Basaksehir, qui ont entraîné le report de la rencontre à ce mercredi, Kylian Mbappé et d'autres acteurs du match ont pris la parole. Avec des mots forts.

Le jour d'après. Ce mercredi, le Paris SG et Istanbul Basaksehir se retrouvaient pour disputer les 77 minutes restantes d'un match interrompu la veille suite à des propos racistes tenus par l'un des arbitres de la rencontre à l'encontre de Pierre Achille Webo, l'un des coaches adjoints de l'écurie turque. D'accord pour rentrer aux vestiaires ensemble mardi soir, les deux équipes arboraient un t-shirt floqué du slogan No to racism pendant l'échauffement.

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À la place du traditionnel protocole de l'UEFA en Ligue des Champions, les 22 acteurs de la partie et le corps arbitral, emmené par M. Makkelie, se sont positionnés autour du rond central, mettant tous un genou à terre, le poing levé, deux banderoles No to racism et Non au racisme avec les logos des deux clubs au-dessus d'eux, en tribunes. Pour marquer le coup.

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«C'était intolérable»

À l'issue du match, disputé dans un bon esprit, plusieurs acteurs sont revenus sur ce triste évènement. À commencer par Kylian Mbappé, au micro de Téléfoot, l'un des Parisiens qui a pris la parole mardi soir pour arrêter la partie et rentrer aux vestiaires face à la teneur des propos lancés à Pierre Achille Webo. «Je pense qu'il y a plein de choses qui ont été dites, plein de slogans, de choses. Mais en réalité, il n'y a rien de mieux que les actions. Hier (mardi), on a été actifs, on a montré qu'on est fatigués, on ne veut plus jamais subir ça», a-t-il lâché avant de poursuivre.

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«On est tous des êtres humains et ça, c'était intolérable. J'espère que tout le monde a bien vu que les gens en ont marre et qu'il faut vraiment en faire quelque chose. Hier (mardi), on n'était pas déçus de ne pas jouer. On a pris la décision de rentrer aux vestiaires, de ne pas jouer. On était fiers parce qu'on ne peut plus laisser passer ce genre de choses. Parce qu'à force de laisser passer, on va faire croire que c'est normal et ce n'est pas du tout normal. On est vraiment contents de ce qu'on a fait», a-t-il conclu, ayant ensuite offert, comme Presnel Kimpembe, son maillot à M. Webo. Tout un symbole.

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