Le mercato étant terminé, c'est déjà l'heure des bilans pour les clubs. Et du côté de l'Inter Milan, malgré le départ de Samuel Eto'o, c'est la positive attitude qui l'emporte.
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Dans un mercato encore et toujours dominé par la Premier League et par les deux géants d'Espagne que sont le FC Barcelone et le Real Madrid, l'Italie a tenté de faire malgré tout bonne figure sur le marché des transferts. Seulement voilà, c'est plutôt au rayon des départs que la Serie A s'est distinguée, avec quelques transferts de joueurs cadres. Javier Pastore a ainsi pris la direction du Paris Saint-Germain contre plus de 40 M€, laissant Palerme dans le désarroi mais avec un joli chèque pour se consoler.
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Un joli chèque, voilà justement ce qu'a récupéré Samuel Eto'o, lui qui touchera pas moins de 20,5 M€ par an à Anzhi, le tout assorti de 20 000€ de prime par but marqué, avec une villa en plein Moscou et un jet privé. Une signature qui a fait débat, et qui a pu provoquer la colère des supporters de l'Inter Milan, qui ont vu là leur meilleur joueur prendre la poudre d'escampette. Mais en ces temps de crise, les Nerazzurri pouvaient-ils décemment refuser la proposition du club russe ? En tant que bon gestionnaire, le directeur technique Marco Branca monte au créneau dans les colonnes du Corriere dello Sport.
Pour lui, pas de doute possible, l'Inter a réalisé un excellent mercato : « Sur ce mercato, nous avons fait ce que nous avions à faire. Tevez n'a jamais été une recrue possible, pour la simple et bonne raison que Manchester City n'a jamais voulu le céder à moins de 45 M€. Zarate a finalement été préféré à Palacio pour des raisons d'ordre technique et économique. Quant à Eto'o, c'est une offre folle qui est arrivée. Nous avons donc fait le choix le plus juste. Après, on fera les comptes à la fin de la saison. En tout cas, il fallait faire attention à la masse salariale ». Et oui, le football aujourd'hui, c'est aussi savoir gérer ses finances.
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