En quête d'un successeur à Gerónimo Rulli, le club héraultais multiplie les pistes, surtout en Suisse. Mais le MHSC a également un œil attentif aux situations compliquées de Stéphane Ruffier et Benoît Costil.
L’an dernier, Montpellier avait misé sur l’international argentin (2 sélections) Gerónimo Rulli (28 ans) pour garder ses cages. Prêté par la Real Sociedad, le natif de La Plata a signé des prestations convaincantes lors de ses 25 apparitions en Ligue 1. Malheureusement pour le MHSC, Rulli est rentré au Pays basque. La formation héraultaise et son homologue espagnole s’étaient pourtant entendues sur la baisse du montant de l’option d’achat (6 M€ au lieu de 11 M€).
Problème, Rulli s’est montré trop gourmand financièrement (200 000€ par mois) et le deal a capoté. De quoi obliger le champion de France 2012 à scruter à nouveau le marché des gardiens. Dans son édition du jour, L’Équipe indique que trois pistes suisses existent : Jonas Omlin (26 ans, Bâle), David von Ballmoos (25 ans, Young Boys) et Jérémy Frick (27 ans, Servette). Premier cité, Omlin, désigné comme la priorité du MHSC, coûterait 5 M€, mais attendrait surtout des offres allemandes pour filer en Bundesliga.
Ruffier et Costil sont intéressés
Et si les Pailladins n’arrivent pas à leurs fins avec ces trois Helvètes, le quotidien ajoute que Montpellier pourrait alors essayer de profiter des déboires de Stéphane Ruffier (33 ans) à Saint-Étienne. Mis à pied par les Verts et interdit d’accès au centre d’entraînement, le gardien emblématique du club forézien n’ira pas au terme de son contrat en juin 2021. Poussé vers la sortie, Ruffier aura donc l’avantage d’être bientôt libre. Seul hic : pas sûr qu’il accepte de réduire ses prétentions salariales (il touche actuellement 2,8 M€ annuels bruts).
Effort que serait disposé à consentir Benoît Costil (33 ans). Après trois ans passés aux Girondins de Bordeaux, l’ancien Caennais a demandé à plier bagage, lassé du projet sans ambition des Marine-et-Blanc version King Street. Sous contrat jusqu’en 2022, le capitaine bordelais a fait passer le message au MHSC, via ses agents, qu’il était intéressé et prêt à baisser ses émoluments en échange d’un bail de quatre ans. Un dernier point qui fait débat, les dirigeants montpelliérains n’étaient pas convaincus de lui offrir autant d’années de contrat à son âge. Vous l’aurez compris, la quête du gardien idéal est encore loin d’être terminée.
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