PSG : Gianluigi Donnarumma et son entourage tapent du poing sur la table concernant Musiala !
Le gardien italien et son entourage ont pris la parole suite à la blessure de la vedette allemande samedi après-midi dans le choc entre les Parisiens et les Bavarois.

4 à 5 mois d’absence. Le verdict est tombé dimanche pour Jamal Musiala, qui ne devrait donc pas rejouer avant les dernières semaines de cette année 2025, victime d’une fracture du péroné lors d’un choc avec Gianluigi Donnarumma samedi. Des images qui ont choqué tout le monde, à commencer par le portier italien, qui semblait sonné par la façon dont la cheville de l’Allemand avait tourné. Et surtout, cette intervention du gardien parisien a suscité de vives réactions dans le monde du foot.
« C’est une situation où l’on accepte le risque de blesser le joueur. Une situation où, à mon avis, il ne faut pas s’engager. Mais bon, nous croisons les doigts pour que ce ne soit pas trop grave, même si cela le sera certainement. Se lancer ainsi sur le joueur, c’est prendre un risque. Il accepte tout simplement la blessure de l’adversaire. Et après, il ne se passe rien, pas de sanction », avait par exemple pesté Manuel Neuer.
Donnarumma se sent mal
D’autres, comme Thibaut Courtois, ont pris la défense de l’Italien : « accuser Donnarumma pour la blessure de Musiala me paraît excessif, a défendu le Belge en zone mixte. Les gardiens vont chercher le ballon. Les attaquants non plus ne se retiennent pas quand ils viennent vers nous. C’est un coup du sort. Ça lui fera encore plus mal (à Neuer, ndlr) car c’est un coéquipier, mais Donnarumma n’est pas responsable ». Ce lundi, la Gazzetta dello Sport a pu publier les premiers mots de Donnarumma à ce sujet, lui qui ne s’était pas encore exprimé si ce n’est via un bref post sur Instagram. « Je suis très secoué par ce qui s’est passé, ce n’était certainement pas mon intention de blesser Musiala », a ainsi lancé le gardien parisien. Simple et concis.
Son agent Vincenzo Raiola a aussi tenu à défendre son client et a été plus bavard : « c’est une question de dixièmes de seconde. Il suffit d’un instant pour que l’arrêt se transforme en faute sur penalty. Gigio a attrapé le ballon en premier et n’a plus pu éviter le tacle. Il est injuste de penser qu’il voulait faire du mal à Musiala qui, nous l’espérons, se rétablira le plus vite possible pour revenir plus fort qu’avant. Gigio est un gars très sensible. Il n’aurait pas été en mesure de maintenir la scène et a préféré s’éloigner pour laisser les médecins s’occuper de Musiala du mieux qu’il pouvait. Une fois dans les vestiaires, il a même allumé son téléphone. Au cours des nombreuses années où nous avons travaillé ensemble, il n’a jamais fait cela. Il l’éteint généralement une heure avant le coup d’envoi pour se concentrer sur le match et le rallume après le match. Cette fois, il m’a envoyé un message pour me dire qu’il était secoué et qu’il ne l’avait pas fait exprès ». Le message est passé.
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