Rachat de l'ASSE : les vérités de Norodom Ravichak

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Geoffroy Guichard @Maxppp

Candidat au rachat de l'ASSE, le prince cambodgien Norodom Ravichak a vu le club forézien porter plainte contre lui. Aujourd'hui, il livre ses vérités.

L’AS Saint-Étienne est à vendre. Mais pas à n’importe qui visiblement. Cité parmi les candidats au rachat des Verts, le prince cambodgien Norodom Ravichak avait exposé ses ambitions pour le club forézien. Malheureusement pour lui, tout s’est effondré le 8 novembre dernier. L’ASSE a tout simplement décidé de porter plainte contre Norodom Ravichak pour «faits de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie». En clair, les dirigeants stéphanois reprochent au Cambodgien d’avoir fourni un «faux» document de garantie financière de 100 millions d'euros émanant d'une grande banque internationale. Dans un entretien accordé à L’Équipe, Norodom Ravichak a essayé de remettre les points sur les i.

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Tout d’abord, il a tenu à préciser que les fonds ne provenaient pas de la fortune personnelle de son oncle, sa Majesté du Cambodge, mais de partenaires chinois. Ensuite, ce dernier a détaillé les offres qu’il a faites. « J’ai adressé deux offres. La première, de 30 M€, en juin. Refusée. Puis, plus rien. La seconde, de 60 M€, plus 40 M€ à injecter tout de suite dans l'actif du club, sous réserve de l'étude de la data room. » Puis, l’homme d’affaires s’est expliqué sur le fameux document de garantie financière qualifié de « faux » par les Stéphanois.

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L'ASSE n'aurait pas porté plainte

« Lors de ma première offre, j'ai envoyé une lettre de caution signée par le PDG de Soteria Capital, un fonds d'investissement très réputé de Hong Kong et dont la maison mère est Bank of Asia. (…) KPMG (qui gère le dossier de l’ASSE) l'a refusée, au motif que l'origine des fonds n'est pas vérifiable. (…) De plus, comme cette lettre n'a pas été utilisée pour entrer dans la data room, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une tentative d'escroquerie. J'ai demandé à mon ambassade à Paris de vérifier : le club n'a pas porté plainte contre moi. »

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Déçu par la tournure des événements, Norodom Ravichak affirme toutefois que l’expérience stéphanoise ne l’a pas refroidi dans sa volonté de reprendre un club de football. Et visiblement, il vise toujours une écurie en France. « J’aimerais vraiment et j'ai les moyens de reprendre un club. On m'en a proposé en Italie, en Espagne et au Portugal. Mais ce sera en France. Mais avant cela, je vais désormais y réfléchir à deux fois. » La suite au prochain épisode.

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