ASSE : Bernard Caïazzo fustige l'attitude de certains présidents de Ligue 1

Par Mathieu Rault
2 min.
Le président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne Bernard Caïazzo @Maxppp

En officialisant jeudi les classements finaux de Ligue 1 et de Ligue 2, la présidente de la Ligue de Football Professionnel Nathalie Boy de la Tour n'a pas manqué de dénoncer les dissensions entre dirigeants de clubs depuis 48 heures. «Le football n'en sort pas grandi. Il a des egos. On a besoin d'une gouvernance plus ramassée, on doit simplifier nos statuts, les syndicats de clubs doivent être unifiés. Nos dissensions sont devenues plus visibles. On le déplore. On était sincèrement prêts à reprendre comme les Allemands Espagnols, mais il y a eu des décisions gouvernementales que nous respectons. Depuis 48h, on a travaillé à trouver les résolutions qui sont celles d'aujourd'hui. On a donc mis fin à la cacophonie,» a déclaré la dirigeante, sans détours. Suite au discours du premier ministre, Edouard Philippe, mardi, d'arrêter la saison, plusieurs présidents s'étaient affrontés, à l'image de Jean-Michel Aulas ou de Gérard Lopez, formulant tour à tour des projets de reprises de la saison qui, on s'en doute, favorisaient leur écurie.

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Président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne, 17e au soir de la 28e et donc dernière journée, Bernard Caïazzo n'a pas manqué de réagir à la guerre d'égos qui a fait rage ces dernières heures entre patrons de clubs français. « C'est un concours Lépine qu'on a vu depuis mardi. À un moment donné ça devenait comique. On aurait dit qu'il n'y avait pas de problème de santé en France. Je crois qu'il y a des gens qui ne s'aiment pas, malheureusement c'est comme ça. Il y a des phénomènes de rivalités dans les championnats, mais là on était dans une démarche de répondre à un problème grave, un problème sanitaire. Qu'est-ce qu'on s'en fiche du classement, de finir 5e, 6e ou 7e. On leur a dit, arrêtez, on est dans le même bateau, si ça va mal pour l'un ça ira mal pour l'autre. Je suis juste content que ce soit allé vite, parce que je me suis dit ça ne serait pas possible de tenir quinze jours comme cela. On a eu une instruction gouvernementale, il fallait la respecter, c'est tout. À un moment donné, on ne va pas aller contre le Premier Ministre… », a lancé, sur RMC, le président du syndicat Première Ligue, et président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne.

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