Euro

Equipe de France : la mise en garde d’Adrien Rabiot

Présent en conférence de presse à Clairefontaine, le milieu français s’est penché sur les prochaines échéances des Bleus et sur le statut de favori du prochain Euro qui leur colle à la peau. Pour le joueur de la Juventus, hors de question d’accorder une importance démesurée au regard des observateurs.

Par Cédric Rablat - Paul Leraitre
2 min.
Adrien Rabiot lors de la rencontre entre la Croatie et la France @Maxppp

Dans dix jours, l’équipe de France effectuera son entrée en lice dans cet Euro 2020 avec un choc face à l’Allemagne à Munich. Premier écueil à surmonter pour les Bleus qui auront fort à faire dans un groupe F extrêmement relevé avec la présence du Portugal, de l’Allemagne et de la Hongrie. Pour aller au bout de la compétition, les hommes de Didier Deschamps devront sortir le grand jeu et ne pas perdre trop de plumes dans la phase de poules.

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Présent en conférence de presse ce samedi à Clairefontaine, Adrien Rabiot a évoqué les futures échéances qui attendent les champions du monde. Le milieu français, convoqué pour la première fois en sélection pour une compétition internationale, prend pleinement conscience de l’effervescence qui règne autour des tricolores. Mais pour le principal protagoniste, hors de question de s’enflammer ou de céder à cet élan populaire susceptible de déstabiliser les uns et les autres.

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Adrien Rabiot préfère entrer tout de suite dans le vif du sujet

Pour le joueur de la Juventus, endosser le costume de favori ne doit surtout pas disperser les troupes. « Il faut rester mesuré. Forcément on est champions du monde, il y a la finale de 2016. Je pense que c’est normal que pour les gens qui jugent, ça paraît normal. On a un autre regard, on n’a pas envie de se mettre en avant. On est conscient de notre potentiel et de nos forces », lâche ainsi l’ancien Parisien.

Interrogé sur le défi qui attend l’équipe de France dans ce groupe F, l’intéressé estime que se frotter aux meilleures nations d’entrée peut favoriser le jeu français. « L’Allemagne et le Portugal, ce sont deux nations très fortes. Je pense que c’est mieux de jouer ces nations-là, qui jouent au football et sont ouvertes à jouer. C’est peut-être mieux adapté pour nous que des nations dites plus faibles qui vont se regrouper derrière et vont nous poser pas mal de problèmes au final », décrypte ainsi Rabiot. Reste à savoir si cette analyse se vérifiera sur le terrain…

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