OL : Laurent Blanc lâche ses vérités sur le contexte difficile du club

Par Josué Cassé
3 min.
Laurent Blanc, le nouvel entraîneur de Lyon @Maxppp

Deux mois après son arrivée sur le banc de l'Olympique Lyonnais, Laurent Blanc s'est longuement confié. Des difficultés rencontrées aux ambitions en passant par le difficile contexte interne, l'ancien coach du PSG s'est livré sans concession. Morceaux choisis.

Huitième de Ligue après 15 journées et globalement décevant dans le jeu, l'Olympique Lyonnais devra montrer un tout autre visage dans la seconde partie de saison. De l’Espagne à Brest en passant par les Émirats Arabes Unis, Laurent Blanc profite ainsi de la trêve internationale pour remettre un groupe dans le droit chemin. Placée sous le prisme du travail physique, cette préparation marque ainsi une rupture avec le projet de méthode intégrée porté par Peter Bosz pendant 18 mois. Si les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, à l'image de la claque reçue contre Arsenal (0-3), et que certains comportements crispent toujours, l'ancien technicien du PSG compte bien atteindre les objectifs.

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«Pour faire un peu d'humour, il faudra que je voie vite à Lyon (rires). Voir, c'est une chose, corriger, c'en est une autre. Lyon a un problème et on a un gros chantier. À nous, c'est-à-dire tout le club, de retrouver la gagne et une identité de jeu pour remettre l'OL là où il doit l'être. Le dire, ça prend cinq secondes, mais le réaliser... J'espère avoir le temps», a tout d'abord assuré Blanc dans son entretien accordé à L'Équipe avant de répondre à ses détracteurs l'accusant d'une implication moindre. «Les gens avec qui j'ai bossé savent. C'est tout ce qui m'importe. Après, ceux qui extrapolent ou veulent me faire passer pour ce que je ne suis pas... Sur les compétences, c'est autre chose, mais en termes de travail, rien ne me fait peur. Après, l'efficacité est la chose la plus importante, pas les heures de travail».

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Laurent Blanc pointe les difficultés actuelles de l'OL !

Adepte du beau jeu et prônant une philosophie de jeu offensive, le nouveau technicien rhodanien a, par ailleurs, tenu à rappeler que l'unique chose qui l'importait était la gagne : «je suis un adepte du beau jeu, mais ce qui me guide, c'est la victoire et j'étais déjà comme ça joueur. Ça m'est arrivé de faire un petit pont dans ma surface parce que je pensais que c'était l'action à tenter, mais je n'avais aucun problème à dégager en tribune. Dans les entretiens que j'ai avec les joueurs, je leur martèle que notre nourriture est la victoire». Outre le déficit physique observé lors de son arrivée au club, Blanc n'a, également, pas hésité à pointer du doigt certains éléments pouvant expliquer la situation comptable actuelle. «On serait plus compétitifs avec tout le monde mais on ne l'a pratiquement jamais été. Si on retrouve le vrai (Corentin) Tolisso par exemple... Il revient petit à petit. Et il y a en d'autres. Au complet, Lyon a un effectif de qualité. Mais on a pris du retard».

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Conscient du travail à réaliser mais porteur de grosses ambitions sur le plan sportif, Blanc est enfin revenu sur le difficile contexte pesant actuellement à Lyon. Toujours en pourparlers avec John Textor, la direction lyonnaise, à la recherche de fonds propres, tarde toujours à officialiser la vente. Une situation qui ne manque pas de crisper le groupe, reconnait d'ailleurs l'entraîneur des Gones. «Complètement détaché, ça serait mentir. Que ça m'inquiète au point de prendre mon téléphone pour lire les nouvelles, non. Je suis pris par ma mission sportive. Mais on ne peut qu'être impacté par les nouvelles. Car ça touche le sportif, les salariés... L'ambiance générale n'est pas optimale. Malgré ça, il faut aller en haut. On est conscients de l'attente des gens. On représente l'OL, club dans une situation floue. J'espère qu'il y aura une situation plus claire et nette. Si le club est vendu, il se passera des choses, et d'autres s'il n'est pas vendu, mais pas de la même nature. On attend.» Le message est passé !

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