OL : Jean-Michel Aulas tape du poing sur la table

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Jean-Michel Aulas  @Maxppp

Après la défaite face à Lens dimanche, l'avenir de Peter Bosz est au centre des interrogations. Son président a annoncé la couleur le concernant.

L'Olympique Lyonnais est en crise. Et comme souvent dans ces cas-là, c'est Jean-Michel Aulas qui vient jouer les pompiers de service pour éteindre l'incendie. Discret depuis le début de saison, le président de l'OL, qui doit gérer en parallèle la vente du club, est sorti du silence. Il le fallait puisque son équipe vient d'enchaîner une quatrième défaite consécutive en Ligue 1. Une première depuis 1991. Après le revers face à Lens dimanche soir (défaite 1-0), JMA avait déjà envoyé un message fort sur Twitter alors que son OL était attaqué.

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« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage : les défaites ne sont pas révélatrices de nos qualités d’équipe, ni des options du staff : il faut travailler et gagner enfin vendredi (contre Toulouse). L’OL est 7e et le bashing nous affaiblit plutôt que de nous aider. Soyons forts», avait-il lancé avant d'en remettre une couche dans les colonnes de L'Équipe. Le président rhodanien avait demandé encore du temps et de la patience avec Peter Bosz. Quarante-sept matches, c'est pourtant suffisant pour se faire une idée selon les supporters, qui souhaitent passer à autre chose.

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Aulas ne lâche pas Bosz

Mais le Néerlandais sera sur le banc vendredi soir pour la réception de Toulouse. Un match qui sera très important pour son avenir, comme expliqué récemment sur notre site. D'ailleurs, le quotidien L'Équipe confirme en indiquant qu'une analyse sera faite suite à cette rencontre face aux Pitchounes. Lyon veut continuer d'avancer avec Peter Bosz pour le moment. C'est en tout cas le message qu'a fait passer Jean-Michel Aulas ce mardi lors d'une interview donnée à L'Equipe. Le patron lyonnais a soutenu son entraîneur contre vents et marées.

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«Il ne faut pas tout jeter. On est très déçus d'être là avec cette quatrième défaite de suite. Mais je ne suis pas là pour faire la révolution. Je ne suis pas un milliardaire pour virer à la manière de Chelsea un homme qui a remporté la Ligue des champions (Thomas Tuchel). Je raisonne d'abord dans l'intérêt du club. Et il restera (...) Les gens s'interrogent car, dans l'absolu, un coach qui a un bon effectif et quatre défaites de suite, c'est de sa responsabilité. Mais elle est partagée totalement avec celle des joueurs et celle du président».

JMA attend plus des joueurs

JMA ne veut pas accabler son coach. Tout l'OL doit se remettre en question selon lui. On ne peut pas lui donner tort puisque les joueurs doivent mieux faire tout comme les dirigeants, pointés du doigt après le mercato. Jean-Michel Aulas, qui en a vu d'autres en 35 ans de présidence, a décrété l'union sacrée. Et il compte sur tout le monde pour relancer la machine OL, alors que les méthodes de Peter Bosz ne feraient pas forcément l'unanimité au sein du vestiaire d'après Le Progrès. Qu'importe, Jean-Michel Aulas veut des joueurs concernés, lui qui compte sur ses cadres pour remettre de l'ordre.

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«C'est le propre des dirigeants de créer les conditions pour que les choses se passent bien. À Lens, on n'était pas satisfaits de tous les joueurs, c'est pour ça que j'ai dit que ce n'était pas un problème de coaching, ni de système (...) On va travailler sur le sens des responsabilités. Quand on a la chance d'avoir des Lacazette, Tolisso, Toko Ekambi, même s'il n'a pas fait un grand match à Lens, pour remonter les gens dans le vestiaire, c'est bien». Une réaction est attendue vendredi soir au Groupama Stadium face au TFC. En cas de nouvelle défaite, JMA devra peut-être changer de discours.

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