L’OL va devoir trouver 200 millions d’euros pour se maintenir en L1 !
Rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, l’Olympique Lyonnais, qui verra son appel examiné le jeudi 10 juillet par l’organe de contrôle financier des clubs qui siège à la FFF, connaît désormais les conditions pour se maintenir dans l’élite du football français. Le défi est immense.

L’Olympique Lyonnais traverse une crise historique. Rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, le club rhodanien a rapidement annoncé sa volonté de faire appel de cette décision. Oui mais voilà, après le départ de John Textor et l’arrivée du duo Michele Kang-Michael Gerlinger, l’OL va désormais devoir présenter un plan viable à l’organe de contrôle financier des clubs qui siège à la FFF. L’enjeu ? Sauver sa place dans l’élite du football français.
Ce jeudi, L’Equipe précisait, à ce titre, que le dossier lyonnais sera étudié le 10 juillet prochain. Une journée décisive pour l’avenir d’un des plus grands clubs français. Et l’inquiétude est de mise… Si le quotidien français affirmait, il y a quelques heures, que l’OL devait trouver au minimum 70 millions d’euros pour avoir gain de cause, le montant pour passer l’étape de la commission d’appel du gendarme financier s’avère finalement bien plus important.
Michele Kang aux commandes
Comme révélé par L’Equipe, Lyon va finalement devoir injecter immédiatement plus de 100 millions d’euros dans ses comptes et garantir, parallèlement, au moins 100 millions d’euros supplémentaires pour le reste de la saison. Si cette seconde somme ne doit pas être immédiatement injectée dans les comptes, un engagement ferme et irrévocable devra toutefois avoir lieu.
Nommée présidente, Michele Kang - qui «jouera un rôle actif dans le soutien à la direction exécutive de l’Olympique Lyonnais, notamment en dirigeant la procédure de recours du club auprès de la Direction nationale du contrôle de gestion» - se retrouve donc aux commandes de ce brûlant dossier avec Michael Gerlinger. Sous pression, la femme d’affaires, grandement investie dans le football féminin, doit donc apporter de solides réponses à la DNCG, et ce en moins d’une semaine. Le compte à rebours est lancé.