Alors que le président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivière a livré sa version des faits sur les événements survenues à l'Allianz Riviera dans un entretien accordé à L'Equipe, Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l'Olympique de Marseille, est également revenu sur cette soirée cauchemardesque pour l'image du football français. Présent sur les ondes de RMC Sport, le dirigeant olympien est notamment revenu sur l'état de santé de Dimitri Payet, Matteo Guendouzi et Luan Peres, touchés lors des affrontements : «j'étais avec eux, ils sont blessés. Il y a des entailles. On a fait constater cela par un médecin indépendant aujourd'hui à Marseille. Il y aura des certificats médicaux. Ce sont des éléments qui permettront d'instruire l'enquête de la Ligue et de la commission de discipline.»
Expliquant par ailleurs que les joueurs de l'OM n'étaient pas «en condition physique et psychologique de reprendre le match», Jacques Cardoze s'en est ensuite pris avec véhémence au manque de sécurité constaté à l'Allianz Riviera : «Il n'y a pas de filet de sécurité devant cette tribune, est-ce qu'il y a un nombre suffisant de stadiers? De policiers? À la 25e minute, lorsque Mandanda fait son double arrêt, vous voyez que des spectateurs basculent des affiches publicitaires et sont prêts à arriver sur le terrain. Nice est le club qui reçoit et qui est censé assurer la sécurité de nos joueurs. Cela n'a pas été le cas hier soir.» Avant de conclure avec un pique adressé à la LFP quant à la justification du choix de reprendre cette rencontre : «on nous dit que c'est parce qu'il y a une possible menace à l'ordre public et des possibles troubles qu'il fallait reprendre le match. Le match n'a pas repris et à la suite de ces incidents, il ne s'est rien passé. L'argument du trouble à l'ordre public ne tient pas.» Ambiance.