La LFP réclame d'urgence une aide de l'État !

Par Constant Wicherek
2 min.
Le logo de la LFP @Maxppp

Malgré la bonne gestion de la crise des droits télévisuels, la Ligue de football professionnel est encore bien loin d'être sortie de cette crise. En conséquence, elle demande l'aide de l'État français.

La semaine passée, la Ligue de football professionnel (LFP), trouvait enfin un terrain d'entente concernant ses droits télévisuels. L'appel d'offres n'ayant pas été fructueux, Vincent Labrune, le président de l'instance, s'est entendu avec Maxime Saada, le patron de Canal +, afin que la chaîne cryptée diffuse la fin du championnat avant que de nouvelles négociations commencent l'été prochain pour les trois années restantes du cycle (2020-2024).

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Mais... tout n'est pas terminé. Dans un communiqué, ce jour, la LFP explique que, si elle a limité les dégâts, les pertes sont quand même colossales : « en termes de recette globale, l'atterrissage se situe à 759,1 M€ en lieu et place des 1307,1 M€ budgétés par les clubs sur l'exercice 2020/2021. Ces pertes de revenus audiovisuels confortent et aggravent les prévisions du président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, qui prévoyait en décembre 2020 "une perte de l'ordre de 800M€ pour le football français". À date, ces pertes s'élèvent déjà à plus d'1 milliard d'euros (hors impact mercato) si on y ajoute les conséquences des matchs à huis-clos ».

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Il en va de la survie du foot pro

Pour pallier ces pertes, l'instance nationale du football professionnel avait contracté un prêt garanti par l'État (PGE) et le gouvernement avait pris des mesures (de l'ordre de 100 M€). Mais la Ligue explique que cela ne suffit pas. « En conséquence, la LFP demande une réunion d'urgence avec le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, et le ministère de l'Éducation Nationale de la Jeunesse et des Sports pour recevoir les dirigeants de la LFP et une délégation de clubs afin de construire un plan de soutien d'urgence », lit-on.

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On peut aussi observer que la LFP ne demande pas à l'État son aide par rapport à Mediapro, mais sa participation pour aider les actionnaires et les clubs en difficultés. « Il en va de la survie du secteur du football professionnel, et surtout d'un patrimoine culturel et économique que l'on ne peut pas aujourd'hui laisser partir en fumée », conclut la LFP. Les nouveaux jours, ceux qui sont censés être beaux, sont encore bien loin...

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