Red Bull : les premières semaines complètement folles de Jürgen Klopp !
Depuis le 1er janvier 2025, Jürgen Klopp est officiellement le nouveau Global Head of Soccer du groupe Red Bull. L’entraîneur allemand a connu un programme déjà très chargé dans son nouveau costume taillé sur mesure au cours de ses deux premiers mois dans les bureaux de la marque qui donne des ailes.

Après les paroles, place aux actes. Le 1er janvier 2025 a marqué la prise de fonctions officielle de Jürgen Klopp dans son rôle de Global Head of Soccer au sein du groupe Red Bull. L’attente fut longue, mais l’entraîneur allemand a petit à petit retrouvé les projecteurs. L’heure était bien arrivée d’officiellement se mettre au travail. Le programme s’annonçait en plus très chargé en ce début d’année pour l’ancien coach de Liverpool. Jürgen Klopp, qui a signé pour cinq ans en tant que patron du football chez Red Bull en octobre dernier, doit être le fer de lance de la marque autrichienne et du succès sportif à l’échelle internationale. Le mois de janvier était avant tout celui de l’installation et de la prise d’habitude avec notamment quelques apparitions aux rencontres du RB Leipzig et du RB Salzburg. Les choses se sont ensuite accélérées, devant encore plus chargées pour Jürgen Klopp puisqu’il a entamé un tour du monde où il a rendu visite à une grande majorité des clubs membres de la galaxie Red Bull. Il a ainsi fait un premier arrêt par São Paulo pour aller à la rencontre du club brésilien du RB Bragantino. Klopp a enchaîné avec les Etats-Unis pour visiter le quotidien du New York Red Bulls. Une visite au Paris FC a également eu lieu, où Red Bull détient une participation minoritaire aux côtés de la Famille Arnault Mi-février.
En ce début de mois de mars, son avion a fait escale à Tokyo au Japon pour faire la connaissance avec le club du RB Omiya Ardija, qui vient d’être promu en deuxième division japonaise : «je ne peux pas dire que je connais pleinement le football japonais, mais en combinant ce travail avec le fait de regarder des matchs, j’ai pu avoir une meilleure vue d’ensemble qu’avant. Cela dit, je dois encore regarder les matchs. La plupart du temps, je les regarderai à la télévision, car l’Allemagne et le Japon sont assez éloignés. Mon impression a été très bonne. L’ambiance dans le stade était excellente et les supporters étaient passionnés. C’est une excellente première impression. J’attends avec impatience chaque étape. Je pense que c’est une excellente idée et un excellent moyen de nouer des liens avec le monde du football au Japon et en Asie. Le Japon compte beaucoup de joueurs de football, mais peu d’entre eux jouent en Europe. Compte tenu du nombre de joueurs dans le pays, le nombre de joueurs en Europe est faible. Le football est présent partout dans le monde, mais c’est une question intéressante et quelque chose à attendre avec impatience. C’est encore tôt avec le RB Omiya Ardija, mais je suis très enthousiaste. J’ai rencontré beaucoup de personnes différentes au Japon et j’ai eu une impression de la situation actuelle. Après cela, je retournerai en Allemagne et réfléchirai à ce que je peux faire. C’est le plan».
La tête remplie de rêves
Dans la suite de son entretien sur le site officiel du club japonais, le tacticien allemand a détaillé ses différentes missions et les différences avec son précédent travail : «quand j’étais manager, je devais simplement rapprocher les joueurs de moi. Je savais que si je construisais une relation étroite avec les joueurs, ils valoriseraient mes idées plus que celles des médias ou d’autres opinions. J’aime ce genre d’unité et d’esprit d’équipe, et même si j’ai un travail complètement différent maintenant, j’essaie de créer la même unité. après environ 24 ans en tant qu’entraîneur, j’avais envie de changement. La vie est trop courte pour continuer comme ça. Je voulais aussi voir quelles options s’offraient à moi. Heureusement, le timing était bon quand Oliver Mintzlaff (le patron de Red Bull, ndlr) m’a approché. Red Bull travaille dans le football mondial depuis un certain temps, mais ils voulaient ajouter des gens du côté du football, pas du côté des affaires. Quand j’en ai entendu parler, j’ai été immédiatement intéressé. J’ai le sentiment que je peux être utile et avoir une influence positive. Je ne suis pas le meilleur manager et je n’ai aucune expérience dans la direction du club le plus fort, mais j’ai souvent pu gagner contre les adversaires les plus forts. Mon objectif est de développer un club spécial que les adversaires n’aiment pas».
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— RB大宮アルディージャ (@Ardija_Official) February 28, 2025
今回は開幕戦に合わせて来日した、レッドブル グローバルサッカー部門責任者 ユルゲン・#クロップ 氏のインタビュー🎙️
視察の様子は後日クラブ公式YouTubeチャンネルで公開予定です🎥😆
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Il a poursuivi avec l’importance d’entretenir un lien constant avec les clubs «Je pense que c’est quelque chose de spécial. Je vieillis, mais pour une raison quelconque, j’ai toujours travaillé avec des jeunes. En tant que joueur, il est naturel que je sois jeune, mais chez Red Bull, partout où je me rends dans nos bureaux, il y a des jeunes passionnés qui travaillent pour nous. Je pense que c’est très cool, et je comprends pourquoi. Parce que Red Bull est l’une des marques les plus cool du monde. Je pense que c’est vraiment merveilleux. Le Brésil, les États-Unis et le Japon sont tous différents, mais nous aimons tous la même chose. Alors comment préserver cette culture ? Comment utilisons-nous cette culture ? Où et comment la peaufinons-nous ? Le football est le sport le plus populaire en Allemagne, mais c’est différent aux États-Unis et au Japon. Au Brésil, il est également le plus populaire. D’où vient cette différence ? Comment pouvons-nous contribuer au développement de chaque pays ? Il y a beaucoup à faire. Mais je n’ai pas le temps d’y penser. Je n’étais pas capable de bien assimiler mon expérience quand j’étais entraîneur. Je veux donc prendre le temps de bien digérer mon expérience après mon retour au Japon. Il est difficile d’organiser correctement ce qui doit être fait et ce qui est important juste après l’avoir vécu. Il suffit de le vivre en premier. Pour l’instant, je vais continuer à le faire». Son nouveau turbin donne des ailes à Jürgen Klopp.