Arrivé en Bretagne cet été après un an difficile en Arabie saoudite, Jota est d’ores et déjà très attendu. Si le Portugais devra patienter avant de faire ses débuts en terres rennaises, Frederic Massara, le nouveau directeur sportif du SRFC, est revenu sur l’un des transferts phares de cette fenêtre estivale. «C’est une opportunité du marché. On parlait du marché scandinave, il y a aussi des situations avec des joueurs payés très cher et qui se retrouvent à partir. Le club change d’idée, le joueur ne s’épanouit pas comme il l’espérait et l’opportunité arrive. Quand ça se présente, nous aussi on est un peu surpris. Comme vous, on regarde le foot, on se dit qu’il est trop cher, qu’il a un trop gros salaire. Mais au contraire, c’est moins cher (8 M€) car le club a besoin de libérer des places dans son effectif», a tout d’abord confié le dirigeant rennais dans un entretien accordé à L’Equipe avant d’évoquer les coulisses des négociations.
«Le transfert est correct et le salaire dans la moyenne des salaires de Rennes. Dans la moyenne et pas la haute moyenne. Peut-être qu’il était déjà assez satisfait de ce qu’il avait touché. Comment il a géré son départ là-bas, c’est son dossier à lui. Il arrive le dernier jour, et là, oui, on a pris un risque parce qu’on cherchait un joueur de côté gauche qui nous donne des garanties. Et quand on a eu la possibilité d’approcher Jota, pas le dernier jour évidemment, on devait considérer les risques que le transfert puisse se réaliser ou pas. "Mais tu es sûr qu’ils vont le faire comme ça ?", demandais-je à son agent. Et je le rappelais trois fois par jour. Il a géré la sortie du joueur qui a tout de suite compris que Rennes était pour lui une bonne étape. La volonté du joueur, ça te donne une énorme motivation à essayer d’y arriver. Et ça nous donne l’idée qu’il a envie de jouer au foot». Patience désormais avant de voir l’ailier de 25 ans faire ses grands débuts…
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