Bordeaux, dépôt de bilan : Gérard Lopez se veut rassurant mais...
Alors que la DNCG a rétrogradé les Girondins de Bordeaux en National 1, la survie du club au scapulaire se joue sur le prochains jours. Actuellement en train de batailler pour conserver son équipe en Ligue 2, Gérard Lopez s'est montré optimiste.

Une saison noire. Malgré le rachat du club l'été dernier par Gérard Lopez, qui a permis d'éviter la liquidation judiciaire, les Girondins de Bordeaux ont terminé à la dernière place de Ligue 1. Reléguée en Ligue 2, la formation marine et blanc a été ensuite rétrogradée en National 1 (3e division) par le gendarme du football français, la DNCG. Faisant appel de cette décision, Bordeaux conserve une chance d'éviter cette sanction et va devoir vite présenter des garanties financières solides. Alors que le maire de la ville Pierre Hurmic n'est pas inquiet, le président des Girondins, Gérard Lopez, a aussi adopté une posture positive.
Invité dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC, le propriétaire de la dernière lanterne rouge de Ligue 1 croit pouvoir inverser la tendance d'ici les prochains jours. D'ailleurs, il n'a pas semblé surpris par la situation : «on a anticipé à plusieurs niveaux. Le premier, c’est que l’on connaissait le déficit et on savait comment le combler. J’avais promis de rester au club même si on allait en Ligue 2 et c’est ce que je fais. Pour le dire vulgairement, je remets la main à la poche.» Soit une somme de 10 millions d'euros qui va permettre de combler une partie du déficit.
22 millions d'euros à trouver ...
Pour autant, même si les garanties qui seront présentées à la DNCG pourront inverser la donne, Bordeaux va devoir vendre, et pour une belle somme d'argent. Gérard Lopez a d'ailleurs indiqué le montant que vont devoir aller chercher les Girondins : «il reste 22 millions à trouver. En fait, cela se passe toujours comme cela avec la DNCG. Tous les clubs vendent et ce qu’il faut c’est donner une garantie sur les ventes. Avant même de faire les ventes, il faut donner une garantie. Et c’est là-dessus qu’il y a eu a plus grosse différence.» Des joueurs comme Hwang Ui-jo, Sékou Mara, Alberth Elis ou encore Jean Onana représentent les principaux actifs du club au scapulaire.
Si la position de Gérard Lopez est plutôt optimiste, il n'en reste pas moins conscient que l'avenir de Bordeaux ne tient qu'à un fil et que le club peut carrément déposer le bilan : «bien sûr qu'il y a un risque de dépôt de bilan. On ne va pas dire qu’il n’y a pas de risque. Tant qu’il n’y a pas d’accord, il y a clairement ce risque-là. Tout à fait.» Estimant avoir fait une grosse réduction sur les dépenses du club l'année passée et ayant déjà planifié un projet pour la Ligue 2, Gérard Lopez s'est aussi exprimé sur une possible montée. Pour autant, cela est bien secondaire tant l'avenir des Girondins de Bordeaux s'annonce incertain...
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