Voilà un message fort et loin d'être anodin véhiculé par Hugo Lloris (35 ans), ce lundi, en conférence de presse à Clairefontaine. Lors des trois dernières Coupes du monde, le champion du monde en titre s'est à chaque fois fait sortir dès la phase de poules, que ce soit en Afrique du Sud (l'Italie en 2010 après 2 nuls et 1 défaite), au Brésil (l'Espagne en 2014 après 1 victoire et 2 défaites) puis en Russie (l'Allemagne en 2018 après 1 victoire et 2 défaites). Alors forcément, le spectre de l'élimination plane au-dessus des Bleus à l'approche du début du Mondial 2022 (20 novembre - 18 décembre). Une chose dont a pleinement conscience le capitaine des Bleus.
« On ne peut pas ne pas y penser. Ça arrive une fois, deux fois, trois fois, forcément, il y a des réponses à ces questions. Le sélectionneur et son staff ont préparé en amont la meilleure équipe possible, même s'il y a eu des concours de circonstances avec des blessés. Le groupe présent aura cette responsabilité et cette tâche de représenter au mieux le foot français. En tant que tenant du titre, ça veut dire qu'on est une équipe à battre. On a pu le ressentir avant, car la France est une grande nation du foot. Mais depuis la Russie, on sent des adversaires en plus motivés à l'idée d'affronter les champions du monde. Il y a les dangers du premier match, avec la fraicheur, des accidents peuvent arriver. On connaît l'importance de bien démarrer une compétition. » Les Français, qui affronteront l'Australie, le Danemark et la Tunisie dans le groupe D au Qatar, sont prévenus.
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