Coupe du Monde 2022 : l'équipe type de la deuxième journée

Par Constant Wicherek
4 min.
L'équipe type de la deuxième journée de la Coupe du Monde @Maxppp

La deuxième journée de la Coupe du Monde s'est terminée. Voici les onze éléments forts de cette seconde partie de la phase de poules.

- Wojciech Szczęsny (Pologne) : le gardien de la Juventus Turin a été prépondérant dans la victoire des siens contre l'Arabie Saoudite. Alors que les Polonais menaient d'un but à zéro, les joueurs d'Hervé Renard ont obtenu un penalty. Coup de pied de surface sorti de fort belle façon par le portier, qui se relève extrêmement vite pour repousser une seconde tentative de près. Grâce à lui, Lewandowski et ses coéquipiers ont pu rentrer aux vestiaires un peu plus sereins.

La suite après cette publicité

- Ramin Rezaeian (Iran) : l'équipe d'Iran est une équipe qui a du coeur. Elle doit d'ailleurs sa survie dans cette Coupe du Monde à une victoire face au Pays de Galles arrachée dans les ultimes minutes de la partie (2-0). Le latéral droit a montré beaucoup d'énergie et surtout, c'est lui qui inscrit le but du break au bout du bout du temps additionnel (90e +11). Il suffisait de voir le bonheur de ses coéquipiers pour comprendre.

À lire Scandale en Argentine pour le match River Plate-Boca Juniors

- Dayot Upamecano (France) : on n'attendait pas grand-chose du défenseur du Bayern Munich après avoir vu ses premiers pas en Bleus. Et pourtant. Après avoir été le patron de la défense contre l'Australie, il a encore été très bon, cette fois aux côtés de Raphaël Varane, contre le Danemark. Il s'est montré sur défensivement tout en montrant ses qualités de relanceur. Un match une nouvelle fois plein pour lui.

La suite après cette publicité

- Romain Saïss (Maroc) : le Maroc a été tombeur de la Belgique en cette deuxième journée de Coupe du Monde. Le défenseur central, très à l'aise depuis un petit moment a livré un très gros match, muselant les attaquants belges. Le capitaine a marqué un but et surtout, il a remporté six de ses neuf duels (dont quatre sur quatre dans les airs) qu'il a eus à jouer. Une belle masterclass défensive en somme.

- Sergiño Dest (États-Unis) : on ne risque pas de voir beaucoup de joueurs américains dans ces onze tant la proposition de jeu est faible. Mais le défenseur latéral droit a été plutôt correct lors de la confrontation face aux Anglais. En effet, il a réussi près de 88% de ses passes et surtout il a fait deux passes clés, qui auraient pu amener un but des USA. Mais le match s'est terminé sur un nul (0-0).

La suite après cette publicité

- Casemiro (Brésil) : le milieu de terrain brésilien fait un joli début de Coupe du Monde. On pouvait l'imaginer emprunté après ses six premiers mois à Manchester United, il n'en est rien. Contre la Suisse, il a été au four et au moulin en interceptant bon nombre de ballons vers l'avant. Et comme les éléments offensifs auriverdes n'étaient pas franchement inspirés, il s'est dit qu'il allait ouvrir le score d'une sublime frappe. Match de sauveur.

- Bruno Fernandes (Portugal) : le milieu de terrain portugais était déjà dans notre équipe type lors de la première journée après ses passes décisives. Cette fois, il a été le seul buteur de la rencontre entre le Portugal et l'Uruguay (2-0). D'abord sur un centre que Ronaldo ne touche pas, puis sur un penalty qu'il avait lui-même provoqué. Il n'était d'ailleurs pas loin de s'offrir un triplé, mais le poteau et le portier adverse en voulaient autrement.

La suite après cette publicité

- Jamal Musiala (Allemagne) : la proposition allemande est pauvre dans cette Coupe du Monde 2022. Pourtant, dans l'ombre, une lueur apparaît. Il s'agit du milieu de terrain du Bayern Munich de 19 Jamal Musiala. Contre l'Espagne, c'est lui qui a apporté le plus grand danger et il bonifiait chaque ballon qui passait entre ses pieds. Probablement un moindre mal pour les fans allemands, mais résolument un plaisir pour les yeux pour les autres.

- Hakim Ziyech (Maroc) : l'ailier droit marocain a été l'élément le plus intéressant de son équipe offensivement. Il a offert une passe décisive, mais ce n'est pas tout. Il s'est essayé (deux frappes) tout en réussissant la plupart de ses dribbles (quatre sur sept tentés). Il a délivré deux passes clés tout en remportant dix de ses dix-sept duels au sol joués. Ce qui n'est pas rien pour un dribbleur comme lui.

- Andrej Kramaric (Croatie) : le buteur croate n'est pas le meilleur finisseur du monde, mais cela ne l'a pas empêché de marquer un doublé lors de la confrontation entre la Croatie et le Canada (4-1). Même s'il a manqué deux grosses occasions, il a réussi le seul dribble qu'il a tenté. C'est grâce à ce grand monsieur que les derniers finalistes du Mondial 2018 sont encore en vie dans cette compétition.

- Kylian Mbappé (France) : que dire de son match ? Une première période où il est complètement passé à côté et une seconde où il marque deux buts et offre la victoire aux Bleus. Certes, il n'a pas été exceptionnel comme il sait l'être parfois, mais son côté tueur a fait un bien fou aux hommes de Didier Deschamps et c'est lui qui offre cette qualification. Avec déjà trois buts en Coupe du Monde, il est bien parti pour finir meilleur buteur de la compétition.

L'équipe type : Szczęsny - Rezaeian, Upamecano, Saïss, Dest - Casemiro, Fernandes, Musiala - Ziyech, Kramaric, Mbappé

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité