Ligue des Champions

Stade Brestois : le gros tacle d’Eric Roy à l’UEFA

Par Maxime Barbaud
2 min.
Eric Roy sur le banc de Brest @Maxppp

Avec sa victoire homérique face au PSV Eindhoven (1-0) lors de la 6e journée de la Ligue des Champions, le Stade Bretois a d’ores et déjà assuré sa présence pour le tour de barrage. Le top 8 n’est plus très loin non plus, alors qu’il reste encore deux matchs avant la fin de la phase de championnat. Quoiqu’il se passe par la suite, les Bretons ont fait honneur à leur première participation dans une coupe d’Europe. Eric Roy (57 ans) peut être fier de lui et de ses joueurs mais il a également remarqué que tout était fait dans ce genre de compétition pour aider les grosses écuries. D’après lui, l’UEFA fait le maximum pour préserver l’intérêt des clubs habitués à la C1, quitte à léser les petits poucets, à l’image du Stade Brestois.

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«Quoiqu’il arrive, on jouera nos huit matchs de poule à l’extérieur (Brest joue ses rencontres à domicile à Guingamp, et peut-être son 16e ou son 8e de finale au Stade de France puisque le stade Francis-Le-Blé n’est pas homologué, ndlr), ce qui rend encore plus extraordinaire notre parcours. On se rend compte que ces compétitions sont faites que pour les grands clubs et on essaye d’éliminer les petits clubs comme nous. La volonté de l’UEFA est l’argent pour l’argent. Pour les petits clubs comme nous, on essaye au maximum de minimiser leur capacité à performer», démarre le technicien breton avant de remettre une pièce dans la machine. «Ce qui m’agace, c’est qu’on essaye d’éliminer tous les gens qui aiment le foot parce qu’ils apprécient l’incertitude du résultat, le fait que le petit puisse battre le gros. C’est ce qui fait que le foot reste le sport numéro un, c’est le sport qui génère le plus d’incertitudes. Au lieu d’essayer de valoriser ce qui est extraordinaire dans notre sport, où tout le monde peut rêver, on va dans le sens d’éliminer justement tout ça».

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