FC Barcelone : le bourreau du PSG Sergi Roberto raconte son incroyable soirée
Auteur du but décisif pour la qualification du FC Barcelone face au PSG (6-1), Sergi Roberto est revenu sur son incroyable soirée. Une réalisation qui le marquera à vie.

Si les Parisiens n'oublieront pas de sitôt cette fameuse nuit du 8 mars 2017, Sergi Roberto (25 ans) non plus. Remplaçant au coup d'envoi de ce terrible Barça-PSG, le jeune milieu espagnol a vécu une soirée inoubliable. Entré en jeu à un quart d'heure de la fin, le natif de Reus a été le héros inattendu de la remontada du FC Barcelone. Buteur à 95e minute, Sergi Roberto est et restera l'homme qui a qualifié les Blaugranas pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.
Un exploit que l'intéressé a eu du mal à croire. «Tout s'est passé très rapidement», a-t-il indiqué dans des propos relayés par Mundo Deportivo. Rentré chez lui après cette folle soirée, Sergi Roberto est resté éveillé bien après 5h du matin. «Je ne pouvais pas dormir, j'avais besoin d'assimiler. Je ne savais pas si c'était un rêve.» Un rêve éveillé qui lui a valu les félicitations de tous ses proches. Mais pas que. Une fois le match terminé, ce sont pas moins de 150 messages WhatsApp qui l'attendaient sur son téléphone. «Les messages qui m'ont le plus fait plaisir ont été ceux de ma famille et de mes amis qui sont là aussi lors des moments difficiles. Il y en a aussi eus de Pedro, Pinto, Bojan et Muniain.»
Son premier but de la saison
Touché par tous ces témoignages d'affection, Sergi Roberto ne pouvait pas rêver mieux que d'inscrire pour son club formateur le but décisif de l'un des plus grands exploits de la Ligue des Champions. Une réalisation qui symbolise tout le chemin parcouru par le milieu de terrain qui s'est souvenu de ses premiers pas au Camp Nou avec son ami Marc Muniesa. «On se souvenait des moments où on venait au stade pour les nuits magiques au Camp Nou avec le maillot et l'écharpe. (...) La nuit a été magique, c'est un de ces jours où il fait bon être footballeur. Je ne me lasserai jamais de me le rappeler. (...) Parfois, il y a une justice. Ça fait longtemps que je travaille pour réussir quelque chose de grand dans le club de ma vie où j'évolue depuis 10 ans.»
Enfin, ironie du sort, ce but mémorable inscrit au bout du temps additionnel a été sa première réalisation de la saison. «Je le gardais pour cette occasion», sourit-il. «Le coach plaisantait toujours sur le fait que je ne marquais pas. Il me disait que je marquais avec les équipes de jeunes, mais pas chez les pros. Il me l'a rappelé lors du match face au Celta.» Une nouvelle inspiration gagnante de Luis Enrique, l'homme qui avait annoncé que son Barça était capable d'en passer six au PSG après en avoir pris quatre au Parc.
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