Racisme : le communiqué incendiaire de Naples après la relax de Francesco Acerbi

Par Maxime Barbaud
2 min.
Juan Jesus en conférence de presse @Maxppp

Francesco Acerbi peut pousser un grand ouf de soulagement. D’après La Gazzetta dello Sport, la justice italienne a décidé de relaxer le défenseur de l’Inter en raison d’un manque de preuves dans les accusations qui l’opposent à Juan Jesus. Il y a pourtant eu de nombreux éléments allant dans le sens du Napolitain, dont certains ont été reconnus par la justice. L’Italien l’a bel et bien insulté de «sale nègre» lors de Inter-Naples le 17 mars dernier. L’affaire va sans doute s’arrêter là malgré le communiqué des Partenopei ce mardi soir qui se disent «abasourdis» par cette décision.

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«M. Acerbi n’a pas été sanctionné. À ce stade, le coupable devrait, pour la "justice" sportive, être Juan Jesus qui aurait accusé injustement un collègue. Il n’est pas raisonnable de penser qu’il a mal compris. La chronologie des faits avec les excuses sur le terrain, prises en compte par la justice sportive, disparaît dans cette phrase. Nous sommes abasourdis. En outre, si ce qui s’est passé sur le terrain, comme le dit la phrase, "est certainement compatible avec l’expression d’insultes dirigées… par le joueur de l’Inter, et non ignorées dans leur teneur offensive et menaçante par celui-ci", pourquoi ne pas imposer à ce dernier une sanction ? Pourquoi alors, la sentence dit-elle toujours : "la preuve du délit étant certainement établie", aucune décision n’a-t-elle été prise par la "justice" sportive à cet égard pour sanctionner le responsable ? Nous sommes encore plus abasourdis. Naples ne se joindra plus aux initiatives de façade des institutions du football contre le racisme et les formes de discrimination. Nous continuerons à les faire nous-mêmes, comme nous l’avons toujours fait, avec une conviction et une détermination renouvelées.»

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