Serie A

Naples : Kevin De Bruyne impressionne déjà toute l’Italie

Après des années passées à Manchester City, Kevin De Bruyne s’est offert une nouvelle expérience en Italie. À peine arrivé à Naples, le maestro belge impressionne déjà et compte bien imprimer sa marque sur la Serie A.

Par Raphaël Raffray
3 min.
Kevin De Bruyne @Maxppp

Kevin De Bruyne n’a pas mis longtemps à imprimer sa marque en Italie. Arrivé cet été à Naples, l’ancien maître à jouer de Manchester City a apporté avec lui un mélange de sérénité, de professionnalisme et d’humilité qui frappe déjà les observateurs de la Serie A. « La mission de Kevin De Bruyne pour la Squadra Azzurra c’est : "Ici pour gagner". Il est immédiatement devenu la star de l’équipe. Les fans font la queue pour une photo avec lui. Dès les dernières séances d’entraînement, son étoile s’est illuminée, notamment grâce à l’entente croissante (sur et en dehors du terrain) avec ses nouveaux coéquipiers. KDB donne l’impression d’être presque prêt à s’élancer de manière décisive», clame déjà La Repubblica.

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De son côté, Il Corriere della Sera salue le leadership du Belge : « Dès ses premières séances d’entraînement, De Bruyne s’est imposé comme un titulaire évident. Avant même le coup d’envoi, il s’est rendu sur le site pour saluer personnellement chaque membre du staff et de l’équipe, affichant d’emblée son autorité naturelle et son caractère bienveillant. » Pour Il Mattino, Kevin De Bruyne est déjà « le nouveau roi de Naples ».

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Mais dans un entretien au Corriere dello Sport, paru ce mercredi 6 août, le Belge a balayé les éloges avec détachement : « je ne suis pas un roi, juste un footballeur ». Tout en assumant son rôle de cadre dans un groupe où il évolue aux côtés de figures comme Di Lorenzo ou Romelu Lukaku. Derrière cette modestie affichée, l’ambition est bien là. De Bruyne, qui a soupesé le projet napolitain en famille avant de signer, n’a pas fui la difficulté. Pour lui, Naples est à la fois un choix de vie, un défi sportif et une vraie opportunité de marquer une nouvelle page de sa carrière. « Probablement le Scudetto, oui », glisse-t-il en évoquant le trophée qu’il rêve d’ajouter à sa collection déjà bien garnie.

Un nouveau défi, une même exigence

Sous les ordres d’Antonio Conte, De Bruyne découvre une autre rigueur. Lui qui a évolué des années sous Guardiola admet des différences de méthode : plus de structure, plus de travail mental, une approche collective assumée. « C’est dur, très différent de l’Angleterre… mais je suis content de ce que nous faisons », lâche-t-il. Et ajoute : « Pep est probablement un peu plus axé sur le contrôle du ballon et la possession, tandis que Conte est un peu plus structuré dans le jeu et se concentre beaucoup sur la mentalité. Pep travaille davantage sur la zone. Il y a quelques différences, mais chaque entraîneur a ses propres principes et caractéristiques »

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À 33 ans, Kevin De Bruyne ne laisse aucune place au relâchement. Plutôt que de rêver, il fixe des objectifs concrets et ambitieux : Scudetto, Ligue des Champions, Supercoupe d’Italie, Coppa Italia… Tout est dans sa ligne de mire. Mais derrière cette volonté, c’est avant tout une philosophie de travail acharné qui guide chacun de ses pas. « Je veux tout gagner, bien sûr, mais je sais que ce sera extrêmement difficile », confie-t-il avec lucidité. À l’heure où tant de stars optent pour un dernier tour de piste tranquille, lui a choisi la rigueur de Conte et l’exigence du stade Diego-Armando-Maradona. Le roi n’est peut-être pas là, mais le leader, lui, est déjà en marche.

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