OM : Jorge Sampaoli a tout changé
Ce vendredi soir, Jorge Sampaoli, après la débâcle de Lyon, décidait de changer beaucoup de choses. Notamment son système. Un pari risqué qui a failli être enterré dès la douzième minute. Mais on a retrouvé l'OM de l'été dernier.

Jorge Sampaoli était attendu au tournant après sa particulière inactivité sur le banc lors de l'Olympico perdu (1-2). Son système et sa façon de jouer avaient été complètement battus par l'adaptation très intelligente de Peter Bosz. En plus de cela, les Marseillais allaient enchaîner une troisième rencontre en moins de dix jours et on s'attendait à ce que certains soufflent.
Pourtant, on n'imaginait pas autant de modifications pour être hyper honnête. Au coup d'envoi, pas moins de cinq changements par rapport à la confrontation face à Lyon. Leonardo Balerdi et Arek Milik étaient ressortis du placard, Kolasinac et Bakambu fêtaient leur première titularisation et évidemment, Gerson, de retour du Brésil, retrouvait sa place. El Pelado justifiait ses changements en conférence de presse : « le changement c'est juste pour ce match. On a été surpris avec les deux buts, on a eu une semaine difficile, avec trois matches en six jours. Mais les joueurs qui étaient alignés étaient les meilleurs disponibles ».
Une entame catastrophique
Tout a mal commencé. Dès la 12e minute, les Marseillais étaient menés par deux buts à zéro. Signe que le changement n'a pas que du bon. Mais on avait bon espoir, très honnêtement, vu l'équipe alignée. On ressentait, à l'Orange Vélodrome, un air d'été. Le public, revenu, chantait, l'OM était très désorganisé et prenait des buts, mais n'allait pas tarder à en marquer.
Un triplé pour Milik
Bien servi Arkadiusz Milik réduisait l'écart avant que d'une frappe de l'extérieur, Gerson n'égalise. On sentait l'OM déséquilibré, certes, mais avec un allant offensif qu'on ne lui connaissait plus depuis un bon moment. Il n'en fallait d'ailleurs pas plus pour réjouir un peuple qui certes, aime les victoires, mais surtout les buts.
Ainsi, inutile de préciser que sur le but de Milik, bien servi par Gerson, l'enceinte explosait, acclamant son buteur retrouvé, tout comme le but de son triplé huit minutes plus tard. Avec cette volonté permanente d'enfoncer le clou, l'OM semble revenu à un style plus propice à son mantra : droit au but. Et, honnêtement, on ne va pas s'en plaindre. Cette fois, souviens-toi l'été dernier n'est pas un film d'horreur.
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