Ligue 1

Pierre-Emerick Aubameyang dévoile les dessous de son retour surprise à l’OM

Déjà de retour à l’OM après un an du côté de l’Arabie saoudite, Pierre-Emerick Aubameyang a donné les raisons de ce choix.

Par Maxime Barbaud
2 min.

C’est fait, Pierre-Emerick Aubameyang est de retour à l’OM. Arrivé il y a deux jours à Marseille, l’attaquant s’est officiellement engagé pour deux saisons hier et fera partie intégrante du projet de Roberto De Zerbi. C’est l’une des raisons qui l’ont convaincu de revenir, affirme-t-il lors de sa première conférence de presse. «Medhi (Benatia) et Pablo (Longoria) font un boulot monstre, sur le recrutement notamment, le De Zerbi ball est très intéressant aussi et ça donne envie de venir jouer à l’OM, c’est sûr.»

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Tout sourire et encore dans l’euphorie de son accueil à l’aéroport mardi, l’international gabonais a donné le sentiment de ne pas être parti du club. «Le coach m’a pas mal chambré, il ne voulait pas que je parte de base, s’amuse à rappeler la nouvelle recrue. L’idée est d’apporter mon expérience et de jouer mon foot. Je suis flexible, je peux jouer dans l’axe ou sur les côtés. Il sait que je peux m’adapter.» Aubameyang a d’ailleurs déjà démarré l’entraînement, mais il sera sans doute un peu juste contre Séville demain.

«Medhi et Pablo n’avaient pas besoin de me convaincre»

Durant son année à Al-Qadsiah, il n’a jamais perdu le contact et continuait à suivre de près les résultats de l’OM. Il se sentait presque impliqué dans le projet, même à des milliers de kilomètres. «J’ai toujours gardé bon contact avec les dirigeants et les joueurs, poursuit celui qui est notamment proche d’Amine Harit dans le vestiaire. On discutait avec Mehdi Benatia. Cet été j’ai discuté avec Medhi et Pablo, ils n’avaient pas besoin de me convaincre, j’ai regardé les matchs la saison dernière. Ça a été rapide.»

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Il fallait l’être car les Phocéens n’étaient pas les seuls sur le coup. «J’ai eu de bonnes offres non seulement d’Arabie Saoudite et d’autres pays du Moyen-Orient et d’Europe. Mais revenir ici c’est le choix du cœur, j’ai vécu des choses très fortes et ça ne s’achète pas. J’ai fait des efforts financiers, mais j’ai besoin de revivre des frissons comme j’en ai vécu. J’ai hâte de retrouver cette atmosphère du Vélodrome.» A lui de connaître le même succès que lors de sa première saison où il avait tout de même marqué à 30 reprises en 51 matchs.

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