Ribéry jure fidélité au Bayern et a encore une dent contre certains dirigeants du LOSC

Voilà un match de gala pour le Lille Olympique Sporting Club. Les Dogues reçoivent le Bayern Munich, finaliste de la dernière Ligue des Champions. Une affiche de prestige donc pour les Nordistes, mais qui vont devoir faire abstraction de ce contexte particulier pour se concentrer sur leur seul et unique objectif : gagner, eux qui ont connu deux défaites en autant de matches disputés en C1. Mais c’est un adversaire de taille qui se présente ici, emmené par un Franck Ribéry qui devrait assurer le spectacle. Bien qu’annoncé dans le viseur du PSG ces derniers jours, l’international tricolore ne se projette que sur son club bavarois, comme il le confie en conférence de presse :

« Honnêtement, je suis très heureux et très content d’être au FC Bayern. J’ai encore un contrat jusqu’en 2015. Je suis très heureux avec le Bayern. On espère aller le plus loin possible, essayer de faire la même chose que l’année dernière (finale, ndlr) et remporter ce trophée. Maintenant, c’est une compétition très difficile. Il reste encore beaucoup de matches. Avant ça, c’est important de déjà se qualifier, de passer ce premier tour. Après, on arrive vers les huitièmes, quarts, demies, ça va tellement vite… Mais c’est une compétition très, très difficile ». Une compétition très difficile, et un chemin qui passe donc par Lille. Une ville et un club que Kaiser Franck connait bien, lui qui a évolué au LOSC chez les jeunes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il conserve une certaine rigueur vis-à-vis de certains dirigeants :

« Je suis très content de revenir ici, retrouver un peu l’odeur du Nord. Après, moi je ne vois pas pourquoi on parle de mon comportement. Je n’ai eu qu’un seul véritable problème une fois à l’école. On a un peu chahuté et la personne s’est cassée le coude. Ce qu’on ne dit pas c’est qu’avant ça, on voulait déjà me virer car Lille pensait que j’étais trop petit pour jouer au haut niveau. Je me souviens d’ailleurs d’une anecdote : j’ai marqué le but de la victoire en Gambardella un jour contre le Red Star et c’est ce qui m’avait permis à l’époque de rester au club. Ce n’était pas facile à l’époque. C’était Jean-Michel Vandamme et Pierre Dréossi qui avaient pris la décision. Quand je lis certaines choses dites par Jean-Michel Vandamme, j’estime qu’il y a beaucoup de contre vérités et on sent même parfois de la jalousie de certaines personnes. Mais je suis content car je n’ai rien lâché après ça. J’ai retrouvé ma famille, je me suis débrouillé et je suis passé par un autre chemin qui n’était pas facile ». Mais tous les chemins mènent à Rome, ou dans ce cas à Munich.