La sortie médiatique remarquée de Walid Regragui sur Kylian Mbappé et les binationaux

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Walid Regragui, sélectionneur du Maroc. @Maxppp

Dans un entretien accordé en Espagne, le sélectionneur du Maroc a évoqué le cas des binationaux… Et de Kylian Mbappé.

C’est un sujet qui marque régulièrement l’actualité des sélections. Très souvent, les Fédérations se livrent à des "batailles" pour convaincre les joueurs qui ont plusieurs nationalités, souvent tiraillés entre le pays où ils ont grandi, et leur pays d’origine. Les exemples sont très nombreux, à l’image d’Houssem Aouar qui vient de choisir l’Algérie au détriment des Bleus. Le Maroc est aussi régulièrement confronté à ce phénomène, avec sa diaspora très importante un peu partout en Europe. Brahim Diaz, né en Espagne d’un père marocain et d’une mère espagnole, est ainsi au coeur d’une petite guerre entre les deux pays.

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Dans un entretien accordé au journal espagnol El Pais, le sélectionneur marocain Walid Regragui est revenu sur ce cas et sur celui des binationaux de façon générale. « Qu’un joueur se nationalise n’implique pas un échec social, c’est juste l’expression d’un sentiment. Que Laporte joue avec l’Espagne n’est pas un échec pour la France. Peut-être s’est-il senti plus espagnol en ayant fait sa formation en Espagne », a d’abord lancé le coach des Lions de l’Atlas.

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L’exemple Mbappé

Puis, il a confié que la norme pour les binationaux reste de choisir le pays où ils ont vu le jour. « Pourquoi Mbappé, qui aurait pu le faire, n’a pas joué avec le Cameroun ou l’Algérie, et a choisi la France ? La normalité, c’est que les joueurs choisissent le pays où ils grandissent. C’est le cas de Brahim Diaz. Il a 23 ans, il doit décider avec qui il veut se marier », a ainsi expliqué Regragui. Un coup de pression à Diaz ? Certains l’interpréteront sûrement de la sorte…

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« Seul un binational sait ce qu’est être un binational. Personne ne peut se mettre à la place d’un fils né en Europe de parents marocains, colombiens, péruviens. Moi je suis reconnaissant envers la France, j’y suis né, j’y ai été éduqué et je m’y suis élevé socialement. J’ai joué au foot en France, mais je n’oublie pas l’histoire de mes parents. Tout ce que je demande, c’est que ceux qui jouent avec nous ne le fassent pas par défaut », a aussi lancé le Marocain. Le message est passé !

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