PSG : Nasser Al-Khelaïfi s’agace fortement de John Textor !
L’Olympique Lyonnais reçoit le Paris Saint-Germain, ce dimanche soir, pour un véritable choc à tous les étages. Au-delà de l’enjeu sportif, les échanges verbaux entre le président lyonnais John Textor et son homologue parisien Nasser al-Khelaïfi vont animer la rencontre.

Cette rencontre entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, ce dimanche soir, en clôture de la 23e journée de Ligue 1, s’annonce plus tendue que d’habitude. En plus de l’enjeu sportif, les relations devenues exécrables entre John Textor et Nasser Al-Khelaïfi crispent la préparation de ce choc. Pour rappel, le boss du club rhodanien reproche notamment au Qatarien sa mainmise sur le championnat de France et surtout sa double casquette de président du Paris Saint-Germain et de beIN SPORTS. Ce qui n’avait pas du tout plu au président parisien, qui s’en était pris à John Textor, comme pouvait-on le voir lors de la diffusion des extraits de la réunion électrique du 14 juillet 2024 par France 2.
Qualifié de «cow-boy» par Nasser Al-Khelaïfi, qu’il appelle «le tyran», John Textor en avait remis une couche lors de deux interviews consécutives en évoquant une concurrence déloyale du PSG. Alors à l’approche de ce choc au Groupama Stadium, la situation reste électrique. Selon L’Équipe, NAK pourrait ne pas être présent à Lyon, retenu par la finale du tournoi de tennis de Doha, samedi. Sa présence au Groupama Stadium sera décidée ce matin. «S’il doit surgir un dialogue tendu, à un moment ou à un autre, il aura lieu à l’abri des regards, et des enregistrements», est-il précisé.
Le clan du PSG répond à John Textor
Si l’OL promet de recevoir le dirigeant parisien «avec les égards dus à son rang», toutes les attaques prononcées par John Textor ont hérissé le Paris Saint-Germain. «Il faudrait accepter de recevoir des leçons de bonnes manières et de bonne gestion financière d’un dirigeant qui fait l’objet d’autant de procédures de la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion), qui se moque de ses pairs dans les messages envoyés aux autres présidents, et qui insulte ses propres joueurs», assure un proche de NAK, au journal sportif.
«Il faudrait écouter un dirigeant qui veut pousser les clubs à sauter d’une falaise, sur la base d’une idée, mais pas d’un business-plan. Tout est ridicule», est-il ajouté. Et alors que Luis Enrique a déclaré être ««très fier que Nasser al-Khelaïfi soit notre président»» et que Paulo Fonseca, puis Alexandre Lacazette ont défendu la position de leur président américain, le choc entre l’OL et le PSG est déjà lancé avant ce dimanche soir (20h45).