Le drôle de week-end des stars du PSG
Cette trêve internationale, les joueurs du PSG ne vont pas l'oublier de sitôt. Entre les événements surréalistes survenus lors du choc Brésil-Argentine et l'inattendu coup d'État en Guinée pour le Maroc d'Achraf Hakimi, plusieurs stars parisiennes ont vécu un week-end mémorable.

Avant même qu’elle ne débute, cette trêve internationale faisait déjà beaucoup jaser. Pour rappel, les clubs de Premier League et d’autres championnats européens pestaient contre l’organisation des éliminatoires du Mondial 2022 de la zone Amérique du Sud. Deux raisons : d’une part, les clubs britanniques rechignaient à l’idée d’envoyer leurs joueurs dans des pays placés dans la liste rouge COVID du Royaume-Uni. Et d’autre part, le calendrier de ces éliminatoires sud-américaines empiétait sur celui des championnats européens. Bref, tout un casse-tête.
Et malheureusement pour ces sélections, les événements survenus lors du choc Brésil-Argentine ne vont rien arranger. En tout cas, s’il y a un club qui a suivi avec attention ces dernières heures, c’est bien le Paris Saint-Germain. Premièrement, le club de la capitale comptait pas moins de cinq joueurs présents lors du choc Brésil-Argentine : Lionel Messi, Leandro Paredes, Angel Di Maria côté argentin, Neymar et Marquinhos côté brésilien.
Quelques jours seulement après avoir évité de peu une grave blessure face au Venezuela, Messi ne s’est pas trop fatigué face à la Seleção, mais pas sûr qu’il garde un excellent souvenir de ce match arrêté après seulement cinq minutes de jeu. « Ça fait trois jours qu’on est là. Vous auriez pu venir dès le premier jour, mais non… On est ici depuis trois jours et vous avez attendu que le match commence ? Pourquoi n’avez-vous pas prévenu plus tôt ? » Idem pour Paredes et Di Maria qui ont donc plié bagage pour rentrer dans leur pays.
Scénario lunaire pour Neymar et Messi, coup d'État pour Hakimi
De leur côté, Neymar et Marquinhos ont enchaîné avec un entraînement ouvert aux spectateurs. Pas de quoi effacer la frustration d’une Canarinha agacée par les méthodes employées par l’agence sanitaire brésilienne. Petit bonus pour Marquinhos : suspendu pour le choc face à l’Albiceleste, le capitaine parisien attend désormais de savoir si le faible temps de jeu du match sera comptabilisé et lui permettra d’être sur la pelouse face au Pérou jeudi prochain.
Enfin, le PSG a sans doute été plus inquiet pour Achraf Hakimi. Sur le papier, le latéral droit s’est envolé pour la Guinée avec le Maroc, lui aussi pour disputer un match comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022. Sauf que personne n’avait prévu qu’un coup d’État à Conakry allait tout bouleverser. Face à cette situation d’urgence, impossible évidemment pour les Lions de l’Atlas d’aller jouer face à la Guinée. Cloitrés dans leur hôtel, Hakimi et ses partenaires ont patienté de longues heures pour tenter de prendre l’avion du retour.
« On est à l'hôtel, on entend des coups de feu à côté toute la journée. On attend la permission pour partir à l'aéroport, pour l'instant on est bloqués. Un avion nous attend, mais on n'a pas la permission de partir. Et pour aller à l'aéroport, il faut 45 minutes, une heure. Quand tu entends les coups de feu dehors, la sécurité n'est pas assurée à 100 % », déclarait à L’Équipe le coach de la sélection marocaine, Vahid Halilhodzic. Au final, tout ce petit monde a pu embarquer dans un avion vers 22 heures hier soir. « Merci à tous pour vos messages et votre soutien. Ce fut une journée intense, mais grâce à Dieu, nous sommes sains et saufs. Bonne nuit », conclura Hakimi dans une story publiée sur son compte Instagram.
