Mort de la LFP : Diallo met l’accent sur l’importance de la parole des clubs
Après la réunion des états généraux tenue à la FFF, Philippe Diallo a expliqué l’importance de donner la parole aux principaux intéressés :
«Sur la clé de répartition, et sur la capacité entre guillemets des clubs à décider entre eux, pour l’instant, nous avons mené une concertation, donc on continue sur ce chemin là, celui du dialogue, pour ne pas imposer. Aujourd’hui, j’ai évoqué, moi, que cette clé de répartition devait exclure les droits de l’UEFA, pour se concentrer sur les droits internationaux, qui pourraient faire l’objet d’une mutualisation, mais il appartient aux clubs, qui sont détenteurs de ces droits, de définir leur propre clé de répartition, ce n’est pas la fédération qui nous fait la clé de répartition. On peut inciter, on pourra peut-être même le moment venu faire des propositions, mais je crois que dans un premier temps, il est important que ce soient les clubs qui eux-mêmes définissent leur règle de répartition. Sur les clubs actionnaires, l’idée c’est de faire en sorte que les clubs, comme en Premier League, puissent avoir une voix. Il y a aussi le souhait que chacune des divisions ait une forme de maîtrise de son avenir, c’est-à-dire que la Ligue 1, comme la Ligue 2, puisse prendre des décisions qui la concernent en autonomie. Enfin, c’est lorsque la création de cette société aura lieu, que nous finaliserons toutes les majorités et tous les points des uns des autres. Donc les grandes lignes sont aujourd’hui fixées pour faire en sorte que cette société, comme ça peut se passer d’ailleurs dans le championnat anglais, d’avoir 20 clubs, chaque club a une voie et il y a une majorité de 14-6 pour prendre des décisions».