CM 2014 : la folle soirée de l'Algérie

Par Khaled Karouri
2 min.
Algérie @Maxppp

Dernières équipes africaines à pouvoir décrocher une place pour le Mondial, l'Algérie et le Burkina Faso se sont livrés un duel dans merci, finalement remporté aux forceps par les Fennecs.

Ce mardi soir était décidément placé sous le signe de l'émotion. Et si, dans la zone Europe, les rencontres opposant la France à l'Ukraine mais aussi et surtout la Suède au Portugal tenaient en haleine tous les passionnés de ballon rond, la zone Afrique n'était pas en reste, avec notamment une affiche entre l'Algérie et le Burkina Faso qui promettait de valoir son pesant d'or. Battus à l'aller (3-2), les Fennecs n'avaient besoin que d'une courte victoire (1-0) pour se qualifier pour le Mondial.

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Pas une mince affaire néanmoins, face à une formation finaliste de la toute dernière Coupe d'Afrique des Nations. Et si l'on dit souvent que, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, eh bien les hommes de Vahid Halilhodzic l'ont parfaitement prouvé, savourant leur qualification malgré un match pour le moins difficile et un succès arraché aux forceps (1-0). Il n'y a qu'à voir le seul et unique but de la rencontre pour s'en convaincre, Madjid Bougherra (49e) trouvant le chemin des filets après que Bakary Koné lui ait malencontreusement dégagé le cuir en pleine tête !

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Un Bougherra d'ailleurs bien chanceux de marquer puisque, peu avant la mi-temps, le défenseur central aurait dû être fort logiquement exclu, assénant un tacle tout bonnement assassin sur un vis-à-vis. Tant pis, seule la victoire est belle, et c'est ce que retient la presse en ce jour. « Mondialistes ! », s'exclame ainsi le quotidien local Le Soir, alors que Le Buteur titre de son côté « L’Algérie au Mondial, point ! » Compétition s’enflamme carrément, avec un « Magic force la porte de Rio », Magic faisant bien évidemment référence au prénom de Madjid Bougherra. Dans le même temps, L’Équipe préfère mettre en avant les larmes de Halilhodzic, titrant « Et Vahid a pleuré... » Comme tout un peuple, finalement.

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