Des nouvelles de… Fabrice Fiorèse

Jouer à l’Olympique Lyonnais, au Paris Saint-Germain ou bien encore à l’Olympique de Marseille, de nombreux joueurs français en rêveraient. Et bien Fabrice Fiorèse l’a fait. Que devient cet attaquant? Footmercato a retrouvé sa trace.

Par Khaled Karouri
2 min.

Le 26 juillet 1975, à Chambéry, un certain Fabrice Fiorèse venait au monde. 21 ans plus tard, le jeune homme fait ses premiers pas en Première Division, sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais. Mais l’attaquant prometteur ne convainc pas et signe alors à Guingamp. Auteur de 37 réalisations en 111 matches, il brille au Roudourou et est transféré en janvier 2001 à Paris.

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Passer d’une petite ville de 8000 habitants à la capitale, cela a de quoi déboussoler. Mais il en faut plus pour déstabiliser Fiorèse qui devient un titulaire à part entière au PSG. La belle histoire connaît alors un coup d’arrêt net. Ayant la réputation d’être un truqueur, il confirme malheureusement cette étiquette contre Bordeaux. Durant ce match, l’ancien guingampais est l’auteur d’une double simulation. Il est alors suspendu pendant plusieurs rencontres.

Quelques mois plus tard, l’attaquant se met tous les supporters parisiens à dos en signant à Marseille et allant même jusqu’à affirmer que l’OM était le club de son coeur. C’est alors pour lui le début de la fin. Il ne s’impose pas sur la Canebière et est prêté successivement à Al Rayyan (Qatar) puis à Lorient. Deux prêts non concluants qui ne font qu’enfoncer un peu plus le joueur. Il file ensuite à Amiens puis Troyes avant de mettre un terme à sa carrière en 2009.

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Aujourd’hui éloigné du monde du football, le natif de Chambéry a bien failli faire son grand come-back. En effet, Fiorèse a été sollicité par le club de Saint-Tropez (Division d’Honneur). L’idée des dirigeants était de faire venir Fiorèse en tant que joueur mais aussi pour mettre en place un projet longue durée dans le but de permettre à la formation tropézienne de remonter dans des divisions supérieures. Alors que tout était réglé, la mairie a décidé d’opposer son véto à ce projet. Celui qui ne parvient pas à se défaire de son image de simulateur pourra-t-il un jour trouver grâce aux yeux d’un monde du football qui lui est hostile? Rien n’est moins sûr.

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